Sur le vif
Alors que le Président Félix-Antoine Tshisekedi poursuit ses consultations à travers son Conseiller Spécial en matière de sécurité, le professeur Eberande Kolongele, en vue d’un gouvernement d’union nationale, la population congolaise suit ces discussions avec une attention mêlée d’espoir et d’inquiétude.
Un processus qui divise
Si pour certains Congolais, ces consultations sont une opportunité pour renforcer la cohésion nationale, d’autres estiment qu’elles risquent de se limiter à un simple partage du pouvoir, sans véritable débat sur les priorités du pays. L’opposition, qui refuse jusqu’ici de prendre part aux échanges, réclame un dialogue plus inclusif basé sur un programme commun et non une simple répartition des responsabilités.
Les réactions de la population
Dans les rues de Kinshasa et d’autres grandes villes du pays, les avis sont partagés :
Jean-Marc, commerçant à Goma : « On parle d’un gouvernement d’union nationale, mais si l’opposition refuse de participer, où est l’unité ? Il faut qu’ils trouvent un terrain d’entente pour le bien du pays. »
Maman Léonie, vendeuse à Kinshasa : « Ce que nous voulons, ce n’est pas un partage du gâteau, mais des solutions aux problèmes de la vie quotidienne. Baisse des prix, sécurité, emplois… C’est ça qui doit être discuté. »
Patrick, étudiant à Lubumbashi : « Ces consultations sont une bonne chose, mais elles ne doivent pas être une façade. L’opposition a raison de demander un vrai programme. »
Jean-Pierre, chauffeur de taxi à Bukavu : « Depuis des années, on nous parle de concertations, dialogues, coalitions… Mais qu’est-ce qui change vraiment pour le peuple ? »
Un défi pour l’avenir
Si ces consultations visent à apaiser les tensions et favoriser un climat politique plus stable, elles risquent de perdre leur légitimité si elles ne répondent pas aux attentes réelles des Congolais. La balle est désormais dans le camp du gouvernement pour prouver que cette initiative ne se limite pas à une manœuvre politique, mais qu’elle s’inscrit dans une volonté sincère de changement.
✍🏽L'Essentiel
À chaud !
Les enseignants du territoire de Rutshuru, dans la province du Nord-Kivu, traversent une période d’incertitude et de frustration. Depuis février, ils n’ont pas reçu leurs salaires, malgré les promesses du gouvernement congolais d’un paiement via la Caritas et les applications mobiles de transfert d’argent.
Une attente qui se prolonge
Alors que le gouvernement avait garanti un processus de paiement simplifié, la réalité est tout autre. Les enseignants, ayant accompli toutes les démarches requises pour bénéficier de ces nouveaux modes de transfert, se retrouvent dans une impasse. La fermeture des banques à Goma, point névralgique des transactions, complique davantage la situation.
Des réactions mêlées d’indignation et d’exaspération
Face à cette situation, Dieudonné Rusangiza, président de l’intersyndicale des enseignants de Rutshuru, n’a pas caché son mécontentement :
« Nous avons patienté, respecté toutes les formalités, mais à ce jour, nous sommes toujours sans salaire. Comment peut-on demander à un enseignant de continuer à donner cours alors qu’il ne peut même pas nourrir sa famille ? »
D’autres enseignants expriment leur désarroi :
M. K, enseignant à Rutshuru-Centre : « Nous avons cru aux assurances du gouvernement, mais nous constatons que rien ne bouge. C’est une véritable injustice. »
M. B., instituteur dans une école publique : « Beaucoup d’entre nous envisagent déjà de quitter la profession, faute de moyens pour survivre. »
Mme Furaha, enseignante en primaire : « On nous demande d’être patients, mais comment payer nos loyers et nourrir nos enfants sans salaire ? »
Un ultimatum au gouvernement
L’intersyndicale des enseignants a décidé de hausser le ton en annonçant un arrêt des activités jusqu’à ce que la situation soit débloquée. Pour eux, c’est le seul moyen de se faire entendre et de contraindre l’État à respecter ses engagements.
Alors que l’éducation est déjà fragilisée par l’insécurité et les tensions socio-économiques, cette crise risque d’avoir des conséquences dramatiques sur les élèves et l’ensemble du système éducatif de la région. Les regards restent tournés vers Kinshasa, où les autorités sont attendues sur des mesures urgentes pour désamorcer cette grogne légitime.
✍🏽 L'Essentiel
A LA UNE
Alors que les regards sont tournés vers Doha, où les pourparlers entre le gouvernement congolais et le groupe armé AFC/M23 débuteront le 9 avril prochain, l'Est de la République Démocratique du Congo demeure profondément divisé sur l'issue de ces discussions.
Entre espoir de paix et scepticisme nourri par des années de conflit, les réactions des Congolais vivant dans cette région meurtrie traduisent des attentes contrastées.
Entre lueur d’espoir et résignation
Pour certains habitants de Goma et Bukavu, cette nouvelle initiative diplomatique représente une ultime chance de mettre fin aux hostilités. "Nous avons trop souffert. Si ces négociations peuvent ramener un semblant de stabilité, alors il faut leur donner une chance", confie Dieudonné, un commerçant de Bukavu. Fatigués par les déplacements forcés et les pertes humaines, beaucoup espèrent que Doha sera le point de départ d’un processus de paix durable.
D’autres, en revanche, accueillent ces négociations avec une profonde méfiance. "On a déjà vu ce genre de discussions par le passé, et à chaque fois, cela se termine en trahison ou en nouvelles violences", s’indigne Marie-Claire, une déplacée vivant dans un camp à Goma. Le souvenir des accords non respectés et des cessez-le-feu violés alimente un sentiment d’abandon et d’incrédulité.
Une crise qui s’aggrave
Au-delà du conflit armé, la population de l’Est congolais subit une crise économique sans précédent. La récente fermeture des banques à Goma et Bukavu a exacerbé les tensions, plongeant des milliers de familles dans l’incertitude financière. "Nous ne pouvons même plus retirer notre propre argent. Pendant ce temps, les politiciens négocient à l’étranger", se plaint Emmanuel, un fonctionnaire de Goma.
Cette instabilité économique vient s’ajouter aux violences et au déplacement massif des populations, rendant la situation encore plus intenable.
Doha : le dernier espoir ?
Si ces négociations directes parviennent à faire taire les armes, elles marqueront une avancée historique dans la quête de la paix en RDC. Cependant, la méfiance demeure. "Sans une véritable volonté de changer les choses, ces discussions ne seront qu’un énième théâtre diplomatique", prévient un analyste politique basé à Bukavu.
L’avenir de l’Est congolais se joue peut-être à Doha, mais pour les habitants de cette région, le scepticisme et la lassitude restent aussi palpables que l’espoir.
✍🏽L'Essentiel
A LA UNE
Le Cadre de Concertation de la Société Civile (CCTSC) du territoire de Mwenga tire la sonnette d'alarme face à la recrudescence de l'insécurité. Notamment dans le chef-lieu de l'entité, en dépit de la présence accrue des services de sécurité.
Ce climat de violence inquiète davantage la population, d'autant plus que plusieurs violations des droits humains sont enregistrées, incluant des arrestations arbitraires, des incursions nocturnes et des fusillades.
L'impunité persistante de ces actes criminels ne fait qu'exacerber la peur et le sentiment d'abandon au sein des communautés locales.
Un épisode dramatique illustre cette dégradation sécuritaire. Dans la nuit du 29 au 30 mars 2025, aux environs de 23h, des hommes armés non identifiés ont fait irruption dans le village de Kisagala, situé dans le groupement de Babulinzi, en chefferie de Basile.
Leur cible : la demeure de M.M, contre laquelle ils ont ouvert le feu. Touché à la poitrine, ce dernier a été pris en charge d'urgence et acheminé à l'hôpital général de référence de Mwenga, où les médecins ont pu extraire la balle.
Cet incident tragique s'ajoute à une longue liste d'attaques ciblées contre des habitants innocents, accentuant un climat de tension et de peur.
Face à cette montée de la violence, le CCTSC de Mwenga en appelle à une action immédiate des autorités.
Il exhorte l'administration territoriale et les responsables des chefferies à réunir les services de sécurité en conseil d'urgence afin de développer des stratégies efficaces pour protéger une population de plus en plus vulnérable.
Il est urgent que des mécanismes de surveillance communautaire soient instaurés et que les forces de l'ordre reçoivent les moyens nécessaires pour contrer cette criminalité galopante.
Par ailleurs, le CCTSC insiste sur la nécessité pour l'État de mener des investigations rigoureuses afin d'identifier et de traduire en justice les auteurs de ces actes criminels.
L'organisation propose l'organisation d'un tribunal en chambre foraine à Mwenga centre, permettant ainsi une justice de proximité et rapide.
Cette action permettrait d'éviter la lenteur judiciaire souvent observée dans le traitement des dossiers de violences.
Enfin, la société civile appelle la population à collaborer avec les forces de l'ordre en signalant tout comportement suspect, afin de contribuer à l'instauration d'un climat de sécurité indispensable à la paix et au développement du territoire de Mwenga.
L'heure est à l'action pour garantir le droit fondamental à la sécurité et à la tranquillité des citoyens.
Le CCTSC appelle également la communauté internationale à soutenir les initiatives locales visant à renforcer la stabilité dans cette région en proie à une insécurité grandissante.
✍🏽L'Essentiel
Chaque 1er avril, une tradition bien ancrée revient : celle des farces et des canulars.
Cependant, cette célébration de l'humour peut aussi être un miroir déformant de la réalité de notre époque, où la manipulation de l'information est omniprésente.
Dans un monde où l’idée de vérité se mêle souvent à la désinformation, la question se pose : comment pouvons-nous naviguer dans cet océan de fausses nouvelles, particulièrement en cette journée où la ruse est à l’honneur ?
L'écrivain et philosophe George Orwell a dit un jour : « Qui contrôle le passé contrôle le futur ; qui contrôle le présent contrôle le passé ».
Cette citation est particulièrement pertinente à l'heure actuelle, où les faits peuvent être déformés, réinterprétés et manipulés à des fins diverses.
Les médias sociaux sont devenus des outils puissants pour diffuser des informations, mais ils sont également le terrain de jeu parfait pour la désinformation.
Chaque 1er avril, il est encore plus crucial d’appliquer un esprit critique aux informations que nous consommons.
La manipulation des informations ne s'arrête pas aux blagues de la journée. Selon le journaliste et auteur, Howard Rheingold, « l'innocence est une illusion ; l'absence de connaissance ne protège pas de la manipulation ».
Dans un monde saturé d’informations, il est essentiel d’être armé de discernement. Cela commence par vérifier la source.
Les sites fiables jouissent d’une réputation établie et vérifiable. Une information qui provient d'une source inconnue ou douteuse mérite une analyse plus approfondie.
« La désinformation est une forme d'art des plus raffinées », a déclaré l'écrivain André Gide.
En effet, les manipulateurs de l'information sont souvent très habiles à tisser des récits qui confondent et séduisent.
En cette journée, nous devons nous rappeler que la créativité derrière un poisson d'avril peut facilement se transformer en un récit trompeur.
Se rappeler que « l'honnêteté est la première des qualités humaines », comme l’a affirmé le penseur Thomas Jefferson, nous invite à rechercher la véracité dans nos partages et nos conversations.
Pour résister à cette manipulation, adoptons une méthode proactive. La littératie numérique est essentielle.
En apprenant à décrypter les images, à analyser les titres accrocheurs et à différencier les opinions des faits, nous nous armons contre les rumeurs et la désinformation.
Comme l’a dit le sociologue et penseur contemporain Zygmunt Bauman : « Le monde moderne est comme un poème en prose ; nous devons en déchiffrer les métaphores pour en saisir le sens ».
Les métaphores, en cette journée de poisson d'avril, peuvent être plus présentes que jamais, nous demandant d'être vigilants et réflexifs.
Enfin, ne perdons pas de vue l'importance de la communauté. En partageant nos connaissances et en discutant des informations que nous rencontrons, nous pouvons fonctionner comme un réseau de soutien dans la lutte contre la désinformation.
Comme l’a observé l’écrivain et critique de la culture, Neil Postman : « Nous sommes des narrateurs, et la qualité de nos histoires détermine la qualité de notre vie ».
En ce 1er avril, construisons des histoires basées sur la vérité et le bon sens, au lieu de nous laisser emporter par le flot des mensonges et des farces.
En définitive, que cette journée soit une occasion non seulement de rire, mais aussi de réfléchir.
Les mots ont un pouvoir immense, et notre capacité à distinguer le vrai du faux est plus qu'une simple compétence; c'est une responsabilité.
Comme l’a si bien dit le philosophe Michel Foucault : « La vérité n’est pas le fait d’accumuler des données, mais de créer des rapports qui permettent de penser ».
En cette journée de poisson d’avril, engageons-nous à cultiver une pensée critique et à célébrer la vérité, même au milieu des canulars.
✍🏽Eugide Abalawi Ndabelnze
En savoir plus
MÉDIAS : LA CHARTE ÉDITORIALE DU JOURNAL EN LIGNE L'ESSENTIEL RDC
L'ESSENTIEL RDC est un média en ligne généraliste d'information focalisé sur la promotion de la démocratie et des droits humains.
Objectif et mission
La Radio L'Essentiel et le journal en ligne lessentielrdc.com ont pour objectif de fournir des informations fiables et pertinentes aux citoyens de la République Démocratique du Congo. Notre mission est de contribuer à l'éducation, la sensibilisation et la promotion du débat public à travers des contenus de qualité et variés.
Public cible
Notre public cible est principalement composé des habitants de la RDC, désireux de s'informer de manière objective et impartiale sur les événements locaux, régionaux et internationaux.
Contenu et programmes
Nos contenus couvrent des sujets variés tels que l'actualité politique, économique, sociale, culturelle et sportive. Nous proposons des émissions de radio, des articles, des vidéos et des podcasts, pour offrir une expérience multimédia complète à nos lecteurs et auditeurs.
À Nyangezi, localité du territoire de Walungu dans la province du Sud-Kivu, la situation humanitaire atteint un niveau critique.
Jour après jour, la vie y devient un combat de survie pour les habitants, confrontés à une détérioration alarmante de leurs conditions de vie.
L’accès aux soins de santé, autrefois précaire, est désormais quasi inexistant, laissant de nombreux malades livrés à eux-mêmes, sans espoir d’assistance médicale.
Dans ce climat de désarroi, le secteur éducatif n’échappe pas à la tourmente. Les établissements scolaires ont fermé leurs portes, privant des milliers d’enfants de leur droit fondamental à l’instruction.
Cette interruption brutale de l’éducation hypothèque gravement leur avenir, les exposant à des risques accrus de désœuvrement et de précarité.
Face à cette crise multidimensionnelle, les inquiétudes grandissent au sein de la communauté.
L’absence de réponses concrètes et de mesures d’urgence exacerbe la vulnérabilité des populations locales.
L’heure est à la mobilisation : des actions immédiates sont nécessaires pour restaurer l’accès aux soins de santé et à l’éducation, et ainsi redonner espoir aux habitants de Nyangezi, pris dans l’étau d’une situation dramatique qui ne cesse de s’aggraver.
✍L'Essentiel
En savoir plus
https://groupelessentielrdc.com/la-une
GÉRER UNE PERSONNE DE MAUVAISE HUMEUR : CONSEILS ET STRATÉGIES D’UN PSYCHOLOGUE
Il arrive à tout le monde de traverser des moments de mauvaise humeur. Cependant, vivre aux côtés d’une personne fréquemment irritable peut être un véritable défi au quotidien.
Comment réagir face à ces sautes d’humeur sans se laisser submerger ? Un psychologue nous éclaire sur les attitudes à adopter pour préserver l’harmonie et la sérénité.
-COMPRENDRE AVANT DE JUGER
Selon les experts en psychologie, une mauvaise humeur répétée est souvent le reflet d’un mal-être sous-jacent.
Stress, fatigue, frustration ou même anxiété peuvent en être les causes profondes.
Plutôt que de prendre ces réactions personnellement, il est essentiel d’essayer de comprendre l’origine du problème. Une approche empathique peut aider à désamorcer les tensions.
-NE PAS RÉPONDRE À L’AGRESSIVITÉ PAR L’AGRESSIVITÉ
Le psychologue insiste sur l’importance du contrôle émotionnel. Lorsqu’une personne est irritable, répondre avec colère ne fait qu’envenimer la situation.Il est préférable d’adopter un ton calme et posé, ce qui peut progressivement apaiser l’autre.
-FIXER DES LIMITES SAINES
Vivre avec une personne souvent de mauvaise humeur ne signifie pas subir constamment son état émotionnel.
Il est important d’établir des limites en exprimant clairement ce que l’on accepte ou non. Par exemple, dire : "Je comprends que tu sois contrarié(e), mais je préfère qu’on en parle quand tu seras plus calme." permet de respecter son propre bien-être sans ignorer l’autre.
-PROPOSER DES SOLUTIONS SANS IMPOSER
Parfois, un simple changement d’environnement ou une activité relaxante peut améliorer l’humeur.
Encourager une promenade, une pause ou une discussion légère peut être bénéfique.
Toutefois, le psychologue met en garde contre le fait d’imposer une solution, ce qui pourrait aggraver la frustration de l’autre.
-PRENDRE DU RECUL POUR SE PRÉSERVER
Enfin, il est primordial de ne pas absorber toutes les émotions négatives de la personne concernée.
Se ménager des moments pour soi, pratiquer des activités plaisantes et maintenir une bonne hygiène de vie sont essentiels pour éviter d’être à son tour affecté par la mauvaise humeur ambiante.
En somme, bien gérer une personne de mauvaise humeur repose sur l’écoute, la patience, et la capacité à fixer des limites.
Adopter ces stratégies permet non seulement d’aider l’autre à retrouver son équilibre, mais aussi de préserver sa propre sérénité.
En savoir plus
►(2)MÉDIAS : LA CHARTE ÉDITORIALE DU JOURNAL EN LIGNE L'ESSENTIEL RDC
Langue et style
La langue principale de nos contenus est le français, avec parfois des publications en lingala ou en swahili pour toucher un public plus large. Notre style est clair, concis et professionnel, afin de garantir une lecture agréable et accessible à tous.
Déontologie et éthique
Nous nous engageons à respecter les principes journalistiques fondamentaux tels que l'exactitude, l'impartialité, l'indépendance et le respect de la vie privée. Nous vérifions nos sources, nous faisons preuve de transparence et nous évitons tout contenu diffamatoire ou discriminatoire.
Interaction avec l'audience
Nous encourageons l'interaction avec notre audience à travers des commentaires, des réseaux sociaux, des sondages et des forums de discussion. Nous sommes à l'écoute de nos lecteurs et auditeurs pour répondre à leurs questions, leurs préoccupations et leurs suggestions.
Promotion et diffusion
Nous assurons la promotion de nos contenus à travers les réseaux sociaux, les partenariats médias et les événements locaux. Nous garantissons une diffusion facile et accessible de nos programmes sur différentes plateformes numériques, pour toucher un large public à travers le pays.
Dans un monde où le stress s’impose comme un mal omniprésent, la nature offre des remèdes insoupçonnés. Parmi eux, les fruits jouent un rôle essentiel pour apaiser l’esprit et revitaliser le corps, selon la nutritionniste Anne Mbala.
Riches en vitamines, minéraux et antioxydants, ils constituent une source précieuse de bien-être, soutient-elle dans un entretien à bâton rompu avec L'Essentiel RDC.
A l'en croire, les agrumes tels que l’orange et le citron, regorgent de vitamine C, un puissant allié contre le stress oxydatif.
En stimulant la production de sérotonine, le kiwi et la banane favorisent une sensation de relaxation et de bonne humeur.
Les baies, notamment les myrtilles et les fraises, sont quant à elles riches en antioxydants, réduisant ainsi l’impact du stress sur l’organisme.
La nutritionniste Anne Mbala ajoute également que "l’avocat, grâce à ses acides gras sains et à son magnésium, aide à réguler l’humeur et à prévenir l’anxiété".
De même, la mangue et l’ananas, avec leurs propriétés relaxantes, apportent une touche de douceur et d’apaisement au quotidien.
"Incorporer ces fruits dans son alimentation quotidienne est une manière simple et naturelle de lutter contre le stress. En privilégiant une alimentation équilibrée et riche en nutriments essentiels, il devient possible de retrouver calme et sérénité, tout en savourant les bienfaits gustatifs offerts par la nature", conclut-elle.
En savoir plus
https://groupelessentielrdc.com/la-une
UN MESSAGE ESSENTIEL POUR TOI : LA VÉRITÉ DÉSARME LE MENSONGE !
✍Eugide Abalawi Ndabelnze
Contexte
Dans un monde où les apparences et les mensonges semblent régner en maîtres, le livre des Proverbes nous offre des enseignements précieux sur la valeur de la vérité.
Le verset Proverbes 12 : 22 met en lumière la profonde aversion de Dieu pour les paroles trompeuses et révèle à quel point l’honnêteté et l’intégrité sont agréables à ses yeux.
Ce message est d'autant plus essentiel aujourd'hui, alors que nous faisons face à des défis moraux et éthiques dans notre société.
Message essentiel
Bien-aimés, aujourd'hui, nous nous rassemblons pour méditer sur un principe fondamental qui traverse les âges : la vérité.
Ce principe est illustré avec une clarté poignante dans Proverbes 12 : 22 : "Les lèvres fausses sont en horreur à l'Éternel, Mais ceux qui agissent avec vérité lui sont agréables."
Ces mots résonnent comme un appel, un rappel de notre responsabilité en tant que chrétiens.
Dans notre quête de ressembler à Christ, nous devons nous demander : comment notre parole reflète-t-elle notre intégrité intérieure ?
Dieu nous appelle à être des porteurs de vérité dans un monde souvent déformé par le mensonge.
Dans le livre de Jean, Jésus déclare : "Je suis le chemin, la vérité et la vie" (Jean 14 : 6). En acceptant cette vérité, nous sommes invités à vivre une vie d'authenticité.
Les lèvres fausses, qu'elles soient pleines de flatteurs mensonges ou de demi-vérités, sont en contradiction avec le caractère de notre Dieu.
Que ce soit dans nos relations personnelles, professionnelles ou publiques, notre témoignage doit être marqué par la vérité.
La vérité est une arme puissante. Elle désarme les querelles, restaure les cœurs brisés et construit des ponts entre les âmes.
Chaque fois que nous choisissons de parler avec honnêteté, nous projetons la lumière du Christ sur ce qui l’entoure.
Dans un monde où les faux-semblants sont souvent récompensés, agissons avec la sagesse qui vient d’en haut. Soyons des témoins de vérité, même quand cela peut sembler coûteux.
Regardons le modèle parfait : Jésus lui-même. Dans son ministère, il n’a jamais sacrificé la vérité pour plaire aux foules.
Au contraire, il a confronté les faux enseignements de son époque avec amour et détermination. Cette même détermination doit vivre en nous.
Soyons audacieux dans notre proclamation de la vérité, mais toujours enracinés dans l’amour.
Finalement, rappelons-nous que notre Créateur désire que nous soyons en accord avec lui.
Chaque fois que nous choisissons la vérité, nous nous alignons sur sa volonté et faisons sa joie.
Alors, ask yourself : comment peux-tu être un ambassadeur de vérité dans ta vie quotidienne ? Comment peux-tu, par tes paroles et tes actes, rendre honneur à celui qui est la Vérité ?
En somme, prions pour que nos cœurs soient purifiés et que nos lèvres soient remplies de paroles qui honorent notre Dieu.
Demandons-lui la force d’agir avec intégrité et de vivre en vérité, afin qu’un jour il puisse dire de nous : "Bien fait, serviteur fidèle." Que Dieu vous bénisse dans votre quête de vérité. Amen !
RIONS UN PEU : LA TERRE TOURNE...MAIS OÙ VA BUKAVU ?
Dans un recoin pittoresque de Bukavu, sous un soleil hésitant entre briller et faire la grasse matinée, Zébédé leva les yeux au ciel, l'air plus songeur qu'un chat contemplant un laser.
"Ambroise, soyons sérieux une minute... est-ce que la Terre tourne vraiment autour du soleil, ou c'est juste une arnaque scientifique pour nous embrouiller ?"
Ambroise, fort de son bac à sable en astrophysique et de sa confiance légendaire, lui tapota l'épaule. "Mon cher, la Terre tourne autour du soleil, et ce n'est pas une fake news. Même WhatsApp est d'accord !"
Mais Zébédé, jamais à court d'un raisonnement plus tordu qu'un chargeur de téléphone oublié sous un matelas, s'indigna : "Si elle tourne, pourquoi Bukavu n'a jamais atterri à Paris ? Depuis le temps, on devrait au moins avoir un petit pied en Suisse !"
Ambroise soupira, cherchant un moyen diplomatique d'expliquer la physique sans provoquer une guerre neuronale. "Zébédé, mon frère, si c'était comme ça, tu aurais déjà pris ton café matinal à Tokyo sans débourser un rond !"
Mais l'heure était grave. Un sujet bien plus palpitant – que dis-je, inflammable – les attendait : l'importation de la paix made in Doha.
"Nos chers compatriotes sont allés au Qatar pour importer la paix. Mais, soyons honnêtes, à part manger des dattes et poser devant des palmiers, qu'ont-ils ou vont-ils ramené au pays ?"
Ambroise, le sourire en coin, répliqua : "Peut-être qu'ils attendent que le prix de la paix baisse, comme le carburant !"
Un silence... puis une explosion de rires. "Kiekiekiekie !"
✍Le BON
Pour savoir plus:
https://groupelessentielrdc.com/humour
#KONGO AKADEMIA EZALI NINI?
KONGO AKADEMIA ezali eteyelo ya koteya nkota to minoko ya ekolo Kongo.
Yango tobongisi naino na ebandeli koteya nkota oyo ezua esika ya nkota ya ekolo bo ekomama na mobeko ya yambo.
Ezali bongo lingala, kikongo , tshiluba na kiswahili.
Kasi toyebaka 'te o ekolo Kongo, nkota ezali kaka minei te kasi ata nkama minei lolenge baluki bapesa montango !
Na yango , se lolenge bino bokosepela , tokoyeba kobongisa mpo na kozuela bino moteyi mpo na nkota bina.
Tokosenge na baye basepeli na likanisi liye, bamikomisa na lombangu mpo na bolandi mateya.Topalangana te na eleko ya lelo tokoma kobungisa elobeli na biso mpe tokotisi maloba mingi mauta na nkota ya bampaya !! Likambo liye ekobungisa biso nkota na biso .
Mpo na bolandi mobimba ya makomi :https://groupelessentielrdc.com/kongo-akademia
01
A LA UNE
Face à une crise socio-économique persistante et une instabilité sécuritaire croissante, l'agriculture apparaît comme une solution incontournable pour les habitants du Sud-Kivu.
Ce secteur vital peut non seulement garantir la sécurité alimentaire, mais aussi jouer un rôle clé dans la résilience des communautés locales.
Un expert en nutrition du Centre International d'Agriculture Tropicale encourage vivement la population à exploiter la saison culturale en cours.
Il insiste sur l'importance de cultiver des céréales et des légumes, des denrées essentielles dans la lutte contre la malnutrition qui affecte de nombreuses familles.
En s'engageant dans la production agricole, les habitants du Sud-Kivu peuvent ainsi assurer leur autonomie alimentaire et renforcer leur capacité à faire face aux défis économiques et sociaux actuels.
Le développement du secteur agricole pourrait aussi constituer un levier stratégique pour revitaliser l'économie locale et améliorer les conditions de vie des populations.
En adoptant des pratiques agricoles adaptées et en bénéficiant de l'accompagnement des experts, les agriculteurs ont l'opportunité de transformer les défis en opportunités et de bâtir un avenir plus prospère pour leurs communautés.
02
SOCIETE
Depuis la chute de Goma et Bukavu aux mains de l’AFC/M23, respectivement le 28 janvier et le 16 février 2025, le territoire de Shabunda, dans la province du Sud-Kivu, est coupé du reste du pays. Car, Shabunda s'approvisionne de ces deux villes.
Cet isolement a engendré une crise humanitaire d’une ampleur alarmante, mettant en péril la survie de milliers d’habitants.
La situation se dégrade rapidement. Les pénuries de produits de première nécessité s’intensifient, laissant la population démunie face à la flambée des prix et l’absence de ravitaillement.
Le secteur de la santé est particulièrement touché : les structures médicales, en manque criant de médicaments et de matériel, peinent à prendre en charge les malades.
Par ailleurs, l’accès aux produits manufacturés devient quasi inexistant, compliquant encore davantage le quotidien des habitants.
Cette crise multiforme exacerbe les souffrances de la population, déjà éprouvée par l’instabilité persistante dans la région.
Face à cette détresse grandissante, la société civile de Shabunda, lance un cri d’alarme. Il appelle à une mobilisation urgente pour briser l’isolement du territoire et venir en aide aux populations abandonnées à leur sort.
03
SANTE
Depuis le début de l'année 2025, la province du Sud-Kivu fait face à une recrudescence alarmante de cas de choléra. Plus de 1000 cas ont été enregistrés dans onze des trente-quatre zones de santé que compte la région.
Parmi les zones les plus touchées, Ruzizi, située dans le territoire d'Uvira, recense 251 cas, suivie de près par Minova, dans le territoire de Kalehe, avec 248 cas.
Les zones de santé d'Idjwi et Uvira occupent également une place préoccupante dans cette épidémie.
D'après le Dr Claude Bahizire, chargé de communication à la division provinciale de la santé du Sud-Kivu, plusieurs décès ont été signalés parmi les personnes infectées, bien qu'aucun chiffre précis n'ait encore été communiqué.
Cette situation met en évidence l'urgence de mobiliser des ressources pour freiner la propagation de cette maladie hydrique et protéger les populations vulnérables.
Face à cette crise sanitaire, des actions concertées entre les autorités locales, les organisations humanitaires et la société civile sont indispensables.
Il est crucial d'intensifier les campagnes de sensibilisation sur les mesures d'hygiène, d'améliorer l'accès à l'eau potable et de renforcer les infrastructures sanitaires.
La mise en place de centres de traitement adaptés et l'approvisionnement en solutions de réhydratation orale pourraient également contribuer à limiter les pertes humaines et freiner la propagation du choléra.
Une réponse rapide et coordonnée est essentielle pour contenir cette épidémie et prévenir une catastrophe sanitaire de plus grande ampleur.
©Droits d'auteur. Tous droits réservés.
Nous avons besoin de votre consentement pour charger les traductions
Nous utilisons un service tiers pour traduire le contenu du site web qui peut collecter des données sur votre activité. Veuillez consulter les détails dans la politique de confidentialité et accepter le service pour voir les traductions.