Tagline

RDC : 21 000 déplacés du Nord-Kivu à la lueur d'une crise humanitaire à Lubutu

La commune rurale de Lubutu, au cœur de la province du Maniema, fait face à une crise humanitaire sans précédent. Selon un rapport alarmant établi par l'administrateur du territoire, le médecin chef de zone et la société civile, pas moins de 21 000 personnes déplacées venant de Walikale, au Nord-Kivu, cherchent refuge sur ce territoire depuis l'occupation de leur région par les rebelles de l’AFC/M23.

Ce mouvement de population, qui a atteint son paroxysme entre janvier et mars 2025, témoigne d'un désespoir grandissant. Si certains de ces déplacés ont pu anticiper le déplacement, beaucoup se retrouvent aujourd'hui dans des conditions précaires. Les familles d'accueil sont dépassées, les églises et les écoles, notamment l’École Primaire 1 Aleka Unda, l’École Primaire 2 Aleka Unda, l’École Primaire Guyeni et l’École Primaire Mukamba, peinent à offrir un refuge adéquat. Les conditions de vie sont déplorables : promiscuité intense et problèmes d’hygiène marquent le quotidien de ces populations vulnérables.

Cette situation critique a des répercussions directes sur le quotidien des familles hôtes. Le rapport indique que, face à l’afflux massif de déplacés, ces familles doivent réduire leur ration alimentaire, ne parvenant parfois à offrir qu'un seul repas par jour, et ce, de surcroît, en quantité insuffisante et de faible qualité. Avant même l'arrivée des déplacés, l'accès à l'eau potable était un luxe réservé à seulement 20 % des habitants de Lubutu. Ce manque d'accès se combine à d'autres besoins fondamentaux, exacerbant une situation déjà tendue.

Les conséquences de ce déplacement ne se limitent pas à l'alimentation. Les structures de santé de la région sont également touchées. De nombreuses femmes, ayant subi des violences durant leur fuite, se présentent aux services médicaux, tandis que de nombreux incidents demeurent non documentés, faute de ressources et de partenaires opérationnels. Les zones de santé de Lubutu et Obokote sont insuffisantes pour répondre aux besoins croissants des malades, d'autant plus que Lubutu se trouve à 202 kilomètres du centre de Walikale, toujours occupé par les forces rebelles.

Face à cette situation alarmante, les auteurs du rapport lancent un appel urgent à l'aide. La résilience de ces communautés et leur capacité à surmonter cette épreuve est mise à rude épreuve. À l'heure où la solidarité internationale pourrait faire la différence, la lumière semble s'éteindre lentement sur l’espoir de ces dizaines de milliers de déplacés. Leurs besoins sont immédiats et criants, et il est impératif que des actions concrètes soient entreprises pour soulager cette crise humanitaire grandissante.

✍E.A.N

Crise sécuritaire au Sud-Kivu : Le spectre de l'année plane toujours !
✍E.A.N

La République Démocratique du Congo (RDC) traverse une période de turbulences sécuritaires, particulièrement marquées dans l'Est du pays. Ces troubles, alimentés par les affrontements entre plusieurs acteurs armés, notamment le mouvement M23 et les groupes se réclamant de Wazalendo, ont des répercussions terribles sur la vie quotidienne des Congolais. En plus des enjeux humanitaires, cette crise compromet ostensiblement un élément central de tout progrès sociétal : l'éducation. L'éventualité d'une déclaration d'année blanche dans certaines sous-divisions n'est que l'un des nombreux effets dévastateurs de cette instabilité, menaçant l'avenir des jeunes générations.

Impact de la crise sécuritaire sur le système éducatif

L'éducation dans l'Est du Congo est déjà difficile d'accès en raison des conflits persistants. La province du Sud-Kivu, par exemple, est frappée par des violences récurrentes qui entraînent la fermeture des établissements scolaires. Les normes de l'UNESCO stipulent qu'une année scolaire doit comptabiliser 220 jours ouvrables. À défaut d’atteindre ce seuil, les écoles doivent organiser au moins 180 jours de cours. Cependant, dans des zones comme Walungu 1 et 2, les portes des écoles restent fermées, ce qui pourrait conduire à la proclamation d'une année blanche.

La fermeture prolongée des écoles a également des conséquences sur la prise en charge des enseignants. De nombreux éducateurs, en particulier ceux des nouvelles unités et ceux qui n'ont pas été payés, se retrouvent dans une situation financièreprécaire. La difficulté d'accès aux liquidités pour les enseignants percevant leurs salaires par le biais des banques ne fait qu'amplifier cette crise. Des témoignages recueillis font état d'un chaos dans les familles de ces enseignants, qui peinent à subvenir aux besoins de leurs proches.

Répercussions sur la gestion scolaire

Face à cette situation, certains gestionnaires d'écoles dans la province éducationnelle Sud-Kivu 1 tentent de trouver des solutions. À Bukavu, dans des territoires comme Kabare, Idjwi, et Kalehe, ces responsables éducatifs réduisent la durée des congés pour compenser les jours perdus. Cependant, cette approche soulève des questions sur la qualité de l'éducation. Comment peut-on garantir une préparation adéquate des élèves dans des contextes aussi tendus et chaotiques?

Les experts en éducation relèvent qu'il est crucial de rester vigilants devant la possibilité de déclarations d'années blanches dans des établissements qui n'atteindraient pas les normes minimales. Paradoxalement, alors que certaines écoles risquent de perdre une année scolaire, d'autres continueront à tenir des cours réguliers, accentuant encore les disparités dans le système éducatif. Pour naviguer à travers cette incertitude, les belligérants doivent être appelés à assurer la protection des établissements éducatifs et des enfants, conformément aux lois du droit international humanitaire.

Appel à l'action

Les acteurs impliqués dans ce conflit ont la responsabilité de prendre en considération l'importance cruciale de l'éducation dans la construction d'un avenir pacifique et prospère. Les gestionnaires d'écoles sont également encouragés à organiser des programmes spéciaux, en particulier pour les élèves des classes terminales, afin de les préparer aux examens nationaux, tels que l'Examen d'État et l'Examen National de Fin d'Études Primaires.

La crise actuelle doit servir de leçon pour réformer la gestion du secteur éducatif dans le pays. L'éducation doit être apolitique pour garantir que les enfants aient accès à des opportunités égales, peu importe le contexte dans lequel ils vivent.

Face à la crise sécuritaire prolongée dans l'Est de la République Démocratique du Congo, l'éducation se retrouve en première ligne des conséquences dramatiques. La déclaration éventuelle d'une année blanche, l'instabilité des paiements pour les enseignants, et l'accès limité aux ressources financières créent une tempête parfaite qui menace l'avenir des jeunes Congolais. Le temps est venu pour tous les acteurs concernés de prendre leur responsabilité, de protéger les lieux éducatifs et d'agir en faveur d'une éducation résiliente, capable de traverser cette tempête. Ne laissons pas la violence et l'instabilité voler l'avenir de générations entières.

Crise sécuritaire au Sud-Kivu : Le spectre de l'année plane toujours !
✍E.A.N

La République Démocratique du Congo (RDC) traverse une période de turbulences sécuritaires, particulièrement marquées dans l'Est du pays. Ces troubles, alimentés par les affrontements entre plusieurs acteurs armés, notamment le mouvement M23 et les groupes se réclamant de Wazalendo, ont des répercussions terribles sur la vie quotidienne des Congolais. En plus des enjeux humanitaires, cette crise compromet ostensiblement un élément central de tout progrès sociétal : l'éducation. L'éventualité d'une déclaration d'année blanche dans certaines sous-divisions n'est que l'un des nombreux effets dévastateurs de cette instabilité, menaçant l'avenir des jeunes générations.

Impact de la crise sécuritaire sur le système éducatif

L'éducation dans l'Est du Congo est déjà difficile d'accès en raison des conflits persistants. La province du Sud-Kivu, par exemple, est frappée par des violences récurrentes qui entraînent la fermeture des établissements scolaires. Les normes de l'UNESCO stipulent qu'une année scolaire doit comptabiliser 220 jours ouvrables. À défaut d’atteindre ce seuil, les écoles doivent organiser au moins 180 jours de cours. Cependant, dans des zones comme Walungu 1 et 2, les portes des écoles restent fermées, ce qui pourrait conduire à la proclamation d'une année blanche.

La fermeture prolongée des écoles a également des conséquences sur la prise en charge des enseignants. De nombreux éducateurs, en particulier ceux des nouvelles unités et ceux qui n'ont pas été payés, se retrouvent dans une situation financièreprécaire. La difficulté d'accès aux liquidités pour les enseignants percevant leurs salaires par le biais des banques ne fait qu'amplifier cette crise. Des témoignages recueillis font état d'un chaos dans les familles de ces enseignants, qui peinent à subvenir aux besoins de leurs proches.

Répercussions sur la gestion scolaire

Face à cette situation, certains gestionnaires d'écoles dans la province éducationnelle Sud-Kivu 1 tentent de trouver des solutions. À Bukavu, dans des territoires comme Kabare, Idjwi, et Kalehe, ces responsables éducatifs réduisent la durée des congés pour compenser les jours perdus. Cependant, cette approche soulève des questions sur la qualité de l'éducation. Comment peut-on garantir une préparation adéquate des élèves dans des contextes aussi tendus et chaotiques?

Les experts en éducation relèvent qu'il est crucial de rester vigilants devant la possibilité de déclarations d'années blanches dans des établissements qui n'atteindraient pas les normes minimales. Paradoxalement, alors que certaines écoles risquent de perdre une année scolaire, d'autres continueront à tenir des cours réguliers, accentuant encore les disparités dans le système éducatif. Pour naviguer à travers cette incertitude, les belligérants doivent être appelés à assurer la protection des établissements éducatifs et des enfants, conformément aux lois du droit international humanitaire.

Appel à l'action

Les acteurs impliqués dans ce conflit ont la responsabilité de prendre en considération l'importance cruciale de l'éducation dans la construction d'un avenir pacifique et prospère. Les gestionnaires d'écoles sont également encouragés à organiser des programmes spéciaux, en particulier pour les élèves des classes terminales, afin de les préparer aux examens nationaux, tels que l'Examen d'État et l'Examen National de Fin d'Études Primaires.

La crise actuelle doit servir de leçon pour réformer la gestion du secteur éducatif dans le pays. L'éducation doit être apolitique pour garantir que les enfants aient accès à des opportunités égales, peu importe le contexte dans lequel ils vivent.

Face à la crise sécuritaire prolongée dans l'Est de la République Démocratique du Congo, l'éducation se retrouve en première ligne des conséquences dramatiques. La déclaration éventuelle d'une année blanche, l'instabilité des paiements pour les enseignants, et l'accès limité aux ressources financières créent une tempête parfaite qui menace l'avenir des jeunes Congolais. Le temps est venu pour tous les acteurs concernés de prendre leur responsabilité, de protéger les lieux éducatifs et d'agir en faveur d'une éducation résiliente, capable de traverser cette tempête. Ne laissons pas la violence et l'instabilité voler l'avenir de générations entières.

Tensions croissantes à Walungu et Kabare : Calme précaire après des affrontements violents M23-Wazalendo
LBN

Depuis l’après-midi du mardi 1er avril 2025, un climat de calme précaire s’est installé dans le groupement de Karhongo-Nyangezi, situé dans le territoire de Walungu, ainsi que sur l’axe Nyantende et Mumosho dans le territoire de Kabare, au sud de Bukavu. Cette accalmie fait cependant suite à une journée marquée par des affrontements violents entre les forces Wazalendo et les troupes du M23, déployées dans cette région du Sud-Kivu.

D’après des témoins sur place, les hostilités ont commencé aux premières heures du matin lorsque des éléments Wazalendo ont lancé une offensive sur les positions de l’Alliance des Forces Congolaises (AFC) du M23. L’attaque a permis aux assaillants de progresser jusqu’au centre de Munya, où ils ont maintenu leur présence pendant plusieurs heures. Ce n’est qu’à partir de 10 heures que les troupes de l’AFC/M23 ont réagi, faisant appel à leur artillerie lourde pour tenter de repousser l’assaillant.

Cette escalade de violence a eu des répercussions significatives sur la vie quotidienne des habitants de la région, perturbant l'ensemble des activités. Dans l’après-midi, les rares résidents encore présents étaient contraints de rester cloîtrés chez eux, tandis que les éléments de l’AFC/M23 patrouillaient dans les villages, dissuadant quiconque de sortir. Les témoignages de la population font état de coups de feu entendus vers Mumosho, générant une atmosphère de psychose qui a paralysé toute activité dans la zone.

Vers la fin de la journée, des mouvements notables ont été signalés avec des éléments de l’AFC/M23 se dirigeant vers un secteur connu sous le nom de Toyota, où ils ont pris différentes directions en quête des forces Wazalendo. Cependant, il reste difficile d'évaluer l'ampleur des pertes causées par ces affrontements, en raison du chaos ambiant.

La situation dans cette partie du Sud-Kivu demeure très fragile et surveillée de près. Les résidents espèrent un retour à la paix, mais la présence continue et l’activité des groupes armés soulèvent des inquiétudes pour l’avenir immédiat de la sécurité dans la région.

Bukavu en crise : anarchie, justice populaire et insécurité en hausse
✍Mufungizi

Depuis le début du mois de mars 2025, la ville de Bukavu fait face à une montée alarmante des actes de justice populaire. De nombreux individus, soupçonnés de vol, sont violemment pris à partie par des habitants en colère, subissant des tortures et parfois des mises à mort extrajudiciaires. Ce phénomène inquiétant reflète un profond malaise social, exacerbé par l'absence des autorités locales et le sentiment d'impunité grandissant.

Un chaos urbain grandissant

Outre ces actes de violence, Bukavu est confrontée à une anarchie urbaine sans précédent. La circulation est devenue un véritable calvaire, avec des embouteillages monstres qui paralysent plusieurs axes stratégiques de la ville. Parmi les points noirs, la commune de Bagira se distingue particulièrement par un désordre grandissant.

Lors d'une descente sur terrain, notre équipe a pu observer la transformation anarchique de plusieurs espaces publics en marchés pirates. Des ronds-points autrefois fonctionnels et des places publiques aujourd'hui en état de dégradation avancée sont désormais occupés par des vendeurs ambulants. Dès 15h, ces espaces se remplissent de marchands, notamment autour du marché central de Bagira et du grand rond-point Maendeleo, rendant la circulation difficile aussi bien pour les piétons que pour les automobilistes.

L’insalubrité : un problème persistant

À cette situation chaotique s’ajoute un problème sanitaire préoccupant. Dans plusieurs quartiers de Bagira, des immondices issues du "Salongo spécial" de février dernier demeurent toujours entassées, créant un environnement insalubre et propice aux maladies. L'absence de suivi dans l'assainissement de la ville met en lumière un laxisme flagrant des autorités compétentes.

L’absence des autorités, une aubaine pour les désordres

Les habitants de Bukavu pointent du doigt l’absence criante des représentants de l’État, qui semblent avoir déserté leurs responsabilités. Face à ce vide administratif, une partie de la population se sent libre d'agir à sa guise, tandis qu'une autre s'inquiète des conséquences désastreuses de cette anarchie. Loin d’apaiser la situation, ce manque de gouvernance contribue à nourrir un climat de méfiance et d’insécurité généralisée.

Un appel urgent à l'État de droit

Face à cette recrudescence de l’insécurité, des lynchages publics et du désordre urbain, les habitants de Bukavu lancent un cri d’alarme. Ils réclament le retour d’un véritable État de droit, où la justice et la sécurité sont garanties par les institutions compétentes et non par la rue. La multiplication des incursions d’hommes armés dans les foyers renforce cette demande pressante pour un retour à la stabilité.

La situation actuelle exige une réponse rapide et efficace des autorités. La restauration de l’ordre, la lutte contre l’impunité et la mise en place d’un cadre de gouvernance structuré sont essentielles pour éviter que Bukavu ne sombre davantage dans l’anarchie et l’insécurité.

J'ai rédigé un article détaillé sur la crise actuelle à Bukavu, mettant en lumière l'insécurité croissante, le désordre urbain et l'absence des autorités. Dis-moi si tu souhaites des ajustements ou des ajouts !

 

 

01

ACTUALITES Sud  Kivu -30/03/2025

GUERRE AU SUD-KIVU : A BUKAVU, DES VEUVES DANS UNE GRANDE PRÉCARITÉ   

Dans l'est tumultueux de la République Démocratique du Congo, la ville de Bukavu s'est transformée par les temps qui courent, en un épicentre de désespoir pour certaines personnes.

Alors que les conflits armés continuent de ravager la région, il est un groupe particulièrement touché par cette instabilité : les veuves.

Ces femmes, souvent responsables de familles nombreuses, sont confrontées à une réalité particulièrement cruelle. 

Leur appréhension quotidienne d’un combat pour la survie devient encore plus prégnante au moment où l'argent pour payer le loyer se fait rare.

Nombre d’entre elles se retrouvent sans abri, noyées dans une précarité dévastatrice et redoutable.

La rue devient leur refuge de fortune, un lieu où l'insécurité, la détresse psychologique et la stigmatisation les guettent à chaque coin.

Face à cette situation alarmante, certaines femmes trouvent un semblant de soutien dans des familles d'accueil.

Mais là encore, l’illusion du réconfort s'effondre rapidement. Les hôtes, eux aussi en proie à des conditions de vie instables, ne peuvent souvent pas apporter le secours dont ces veuves désespérées ont besoin.

Les nuits passent, et la survie rime avec sacrifice ; pour elles comme pour leurs enfants, la dignité s’éclipse peu à peu.

Marie, 38 ans, est l'une de ces mères courageuses. Elle a perdu son mari dans un conflit et se retrouve désormais seule avec ses six enfants.

 

"Chaque jour, je me réveille en me demandant comment je vais nourrir mes enfants. Je suis au bord du désespoir", confie-t-elle, le regard perdu dans le vide.

 

Marie semble porter le poids du monde sur ses épaules, tout en se battant pour préserver la fierté de ses enfants.

Tout comme Marie, Liliane, 30 ans, énonce le même constat amer :

 

"Nous ne demandons pas la charité, mais un soutien pour vivre dignement. Nos époux ont donné leur vie pour ce pays, nous avons besoin de retrouver notre place, pas de vivre dans l'ombre."

 

Elle fait référence à des promesses souvent brisées par le gouvernement et la communauté internationale, qui semblent ignorer ces mères héroïques et leur lutte quotidienne.

Il est impératif que la voix de ces veuves, souvent étouffée et marginalisée, soit entendue.

Non seulement elles sont des symboles de résilience, mais elles sont aussi des victimes des systèmes patriarcaux et d’un conflit qui a un coût tragique.

Face à la crise humanitaire, il devient essentiel de plaider pour des aides concrètes. Accès à l'éducation, soutien psychologique, et programmes de réinsertion professionnelle, afin de leur permettre de renverser la tendance.

La situation de ces femmes à Bukavu ne doit pas être sous-estimée. Il est temps que la communauté internationale, les agences humanitaires et les gouvernements prennent conscience de leur réalité et agissent avant qu'il ne soit trop tard.

Chaque jour, elles continuent de garder espoir, mais cet espoir doit s'accompagner d'une action palpable.

Les veuves de Bukavu méritent mieux qu'une existence vécue dans l'oubli et la misère. Il est temps de leur redonner une voix, une dignité et un avenir.

 ✍🏽Eugide Abalawi Ndabelnze 

02

ACTUALITE SUD KIVU_BUKAVU _30/03/2025

BUKAVU : LES   RUES   IMPRATICABLES  PAR DES DETRITUS DE TOUS GENRES  

En plein cœur de Bukavu, une problématique de taille s’intensifie. L’accumulation de matériaux de construction tels que le sable et   des briques cuites, laissés à l'abandon en pleine rue.

Après le terrassement des parcelles, des mottes de terre se muent en coulées de boue. Elles rendent la circulation presque impraticable pendant cette saison pluvieuse.

Alors que les usagers de la route se débattent avec cette nouvelle réalité, les réactions fusent et mettent en lumière l’urgence de la situation.

Des avenues en péril : un cauchemar quotidien

Les scènes de désolation se multiplient sur les grandes artères de la ville. Les avenues, habituellement animées, sont désormais truffées d'impasses boueuses.

Les automobilistes, piétons et motocyclistes sont contraints de naviguer à travers ces zones d'embarras, mettant à rude épreuve leur patience et leur sécurité.

Marie, une habitante du quartier Nyalukemba, partage son indignation :

 

« C'est un véritable calvaire ! Chaque matin, je dois me lever plus tôt pour éviter d'arriver en retard à mon travail. Entre le temps perdu à contourner ces zones et la crainte de voir ma voiture embourbée, c'est devenu insupportable ! » 

 

Les réactions des usagers sont pleines d'ardeur. Les réseaux sociaux s’enflamment, les témoignages affluent.

Des vidéos montrent des automobilistes tentant de sortir leur véhicule des coulées de boue, tandis que des motos glissent dangereusement sur les mottes instables.

 

« Les autorités doivent agir ! Ce n'est pas juste un problème de circulation, c'est une question de sécurité publique ! », s’exclame Jean, un motard quotidiennement confronté aux dangers de ces routes chaotiques.

 

Les commerçants, eux aussi, subissent les conséquences de cette situation. Élodie, propriétaire d'un petit magasin, explique comment la baisse du nombre de clients impacte son chiffre d'affaires.

 

« Les gens hésitent à sortir s'ils savent qu'ils doivent jongler avec ces obstacles. On s'en sort à peine, et encore moins avec ces conditions catastrophiques ! »

 

Une responsabilité collective à assumer

Derrière ce problème apparent se cache un vaste enjeu de responsabilité. Les entrepreneurs, les autorités locales et les usagers doivent conjurer leurs efforts pour remédier à cette situation.

Il est impératif de veiller à ce que les matériaux de construction soient entreposés dans des zones adéquates afin d'éviter de tels désagréments.

Une meilleure planification est essentielle, surtout pendant cette saison des pluies.

Les experts en urbanisme soulignent également l’importance d’une infrastructure durable et résiliente.

 

« Investir dans de bonnes routes et des canalisations appropriées ne doit pas être un luxe, mais un besoin fondamental pour tout citoyen »,déclare l’un d’eux. 

 

Alors que les réclamations s’intensifient, l’espoir d’un changement tangible demeure.

Les usagers de la route de Bukavu appellent à une prise de conscience et à une action rapide des autorités.

Ils rêvent d’une ville où les avenues ne seraient pas synonymes de danger, mais plutôt de praticité et de sécurité.

Grâce à une mobilisation collective, Bukavu peut se relever de cette crise routière et retrouver son dynamisme, promettant un avenir plus radieux pour tous ses habitants.

✍🏽Eugide Abalawi Ndabelnze 

03

ACTUALITE Sud Kivu_ 30/03/2025

POISSON D'AVRIL À BUKAVU : NON AUX BLAGUES DES FAUSSES NOUVELLES !

  Dans un contexte déjà fragile, marqué par des décennies de conflits armés et de crises économiques, cette journée souvent perçue comme innocente prend une tournure inquiétante pour une population qui a enduré bien trop de souffrances.

Les événements récents, allant des luttes pour la survie quotidienne aux attaques sporadiques sur les civils, ont laissé des cicatrices indélébiles dans le cœur et l'esprit des Bukaviens.

La peur et l'anxiété palpable s'insinuent dans chaque interaction. Et pour ceux qui vivent dans cette réalité, les blagues de mauvais goût ne sont pas seulement inappropriées : elles sont profondément traumatisantes.

Les habitants de Bukavu, qui chaque jour naviguent à travers un paysage de désespoir, ne souhaitent pas que cette journée soit l’occasion d'une moquerie qui pourrait ressusciter leurs peurs.

"Nous avons des problèmes bien réels, la vie ici est un combat quotidien, et nous n'avons pas besoin de faux rires qui nous rappellent encore plus nos souffrances lorsque nous regardons autour de nous", explique Marie, une mère de famille dont la vie a été bouleversée par les affrontements armés récents.

Les critiques fusent aussi parmi les jeunes de la ville, qui appellent à la responsabilité de chacun en cette journée particulière.

"Le 1er avril devrait être une journée de réflexion sur nos réalités, sur ce que nous endurons, plutôt qu'une occasion de se moquer", dit Jean, un étudiant qui craint que l'ironie du jour ne soit pas reçue avec la légèreté escomptée.

Et Henri de s'interroger :

"Au lieu de plaisanter, pourquoi ne pas utiliser notre créativité pour dénoncer notre situation et envisager ensemble des solutions ?"

Le climat de méfiance qui règne actuellement rend ces blagues encore plus délicates.

Pour des milliers de familles, qui, jour après jour, affrontent un avenir incertain, chaque commentaire malheureux peut raviver de vieilles blessures.

"La santé mentale est un enjeu crucial ici", souligne le docteur N., psychologue local.

Les gens souffrent en silence, et les taquineries peuvent augmenter cette détresse. Nous devons être sensibles aux réalités des autres", martèle-t-il.

De fait, l’humour peut être un outil puissant pour la résilience, mais dans le contexte actuel de Bukavu, il doit être utilisé avec prudence.

Réitérant l’idée que les blagues de mauvais goût pourraient de surcroît renforcer le sentiment d'impuissance, les Bukaviens jouent la carte de la solidarité :

"En ce 1er avril, prenons le temps de nous soutenir les uns les autres. Rions ensemble de nos petites victoires, mais pas au détriment de notre douleur", conclut Chantal, une enseignante qui voit dans chaque journée une nouvelle possibilité de construire un avenir meilleur.

En somme, la Journée du Poisson d’Avril de 2025 à Bukavu sera, pour beaucoup, une occasion de faire entendre leur voix et de s’opposer à la banalisation des souffrances.

Loin de l’humour décapant, c’est un appel à la sensibilité et à l’empathie que la population tire à l’unisson.

Comme le dit un proverbe local : "Celui qui rit de ton malheur n'est pas ton ami." Et en ces temps sombres, les Bukaviens préfèrent la lumière de la solidarité à l'ombre de l'ironie. 

  ✍🏽Eugide Abalawi Ndabelnze

ACTUALITES

LA RONDE DES PROVINCES 

 SUD-KIVU : EFFONDREMENT DES SERVICES ESSENTIELS À NYANGEZI

 À Nyangezi, localité du territoire de Walungu dans la province du Sud-Kivu, la situation humanitaire atteint un niveau critique.

Jour après jour, la vie y devient un combat de survie pour les habitants, confrontés à une détérioration alarmante de leurs conditions de vie.

L’accès aux soins de santé, autrefois précaire, est désormais quasi inexistant, laissant de nombreux malades livrés à eux-mêmes, sans espoir d’assistance médicale.

Dans ce climat de désarroi, le secteur éducatif n’échappe pas à la tourmente. Les établissements scolaires ont fermé leurs portes, privant des milliers d’enfants de leur droit fondamental à l’instruction.

Cette interruption brutale de l’éducation hypothèque gravement leur avenir, les exposant à des risques accrus de désœuvrement et de précarité.

Face à cette crise multidimensionnelle, les inquiétudes grandissent au sein de la communauté.

L’absence de réponses concrètes et de mesures d’urgence exacerbe la vulnérabilité des populations locales.

L’heure est à la mobilisation : des actions immédiates sont nécessaires pour restaurer l’accès aux soins de santé et à l’éducation, et ainsi redonner espoir aux habitants de Nyangezi, pris dans l’étau d’une situation dramatique qui ne cesse de s’aggraver.

MWENGA : LA MONTÉE DE L'INSÉCURITÉ ACCENTUE UN CLIMAT DE PEUR

Le Cadre de Concertation de la Société Civile (CCTSC) du territoire de Mwenga tire la sonnette d'alarme face à la recrudescence de l'insécurité. Notamment dans le chef-lieu de l'entité, en dépit de la présence accrue des services de sécurité.

Ce climat de violence inquiète davantage la population, d'autant plus que plusieurs violations des droits humains sont enregistrées, incluant des arrestations arbitraires, des incursions nocturnes et des fusillades.

L'impunité persistante de ces actes criminels ne fait qu'exacerber la peur et le sentiment d'abandon au sein des communautés locales.

Un épisode dramatique illustre cette dégradation sécuritaire. Dans la nuit du 29 au 30 mars 2025, aux environs de 23h, des hommes armés non identifiés ont fait irruption dans le village de Kisagala, situé dans le groupement de Babulinzi, en chefferie de Basile.

Leur cible : la demeure de M.M, contre laquelle ils ont ouvert le feu. Touché à la poitrine, ce dernier a été pris en charge d'urgence et acheminé à l'hôpital général de référence de Mwenga, où les médecins ont pu extraire la balle.

Cet incident tragique s'ajoute à une longue liste d'attaques ciblées contre des habitants innocents, accentuant un climat de tension et de peur.

Face à cette montée de la violence, le CCTSC de Mwenga en appelle à une action immédiate des autorités.

Il exhorte l'administration territoriale et les responsables des chefferies à réunir les services de sécurité en conseil d'urgence afin de développer des stratégies efficaces pour protéger une population de plus en plus vulnérable.

Il est urgent que des mécanismes de surveillance communautaire soient instaurés et que les forces de l'ordre reçoivent les moyens nécessaires pour contrer cette criminalité galopante.

Par ailleurs, le CCTSC insiste sur la nécessité pour l'État de mener des investigations rigoureuses afin d'identifier et de traduire en justice les auteurs de ces actes criminels.

L'organisation propose l'organisation d'un tribunal en chambre foraine à Mwenga centre, permettant ainsi une justice de proximité et rapide.

Cette action permettrait d'éviter la lenteur judiciaire souvent observée dans le traitement des dossiers de violences.

Enfin, la société civile appelle la population à collaborer avec les forces de l'ordre en signalant tout comportement suspect, afin de contribuer à l'instauration d'un climat de sécurité indispensable à la paix et au développement du territoire de Mwenga.

L'heure est à l'action pour garantir le droit fondamental à la sécurité et à la tranquillité des citoyens.

Le CCTSC appelle également la communauté internationale à soutenir les initiatives locales visant à renforcer la stabilité dans cette région en proie à une insécurité grandissante..

✍Christian Mufungizi

 SANTÉ : LES FRUITS, REMÈDES NATURELS CONTRE LE STRESS, SELON UNE NUTRITIONNISTE

Dans un monde où le stress s’impose comme un mal omniprésent, la nature offre des remèdes insoupçonnés. Parmi eux, les fruits jouent un rôle essentiel pour apaiser l’esprit et revitaliser le corps, selon la nutritionniste Anne Mbala

Riches en vitamines, minéraux et antioxydants, ils constituent une source précieuse de bien-être, soutient-elle dans un entretien à bâton rompu avec L'Essentiel RDC.

A l'en croire, les agrumes tels que l’orange et le citron, regorgent de vitamine C, un puissant allié contre le stress oxydatif.

En stimulant la production de sérotonine, le kiwi et la banane favorisent une sensation de relaxation et de bonne humeur.

Les baies, notamment les myrtilles et les fraises, sont quant à elles riches en antioxydants, réduisant ainsi l’impact du stress sur l’organisme.

La nutritionniste Anne Mbala ajoute également que "l’avocat, grâce à ses acides gras sains et à son magnésium, aide à réguler l’humeur et à prévenir l’anxiété".

De même, la mangue et l’ananas, avec leurs propriétés relaxantes, apportent une touche de douceur et d’apaisement au quotidien.

"Incorporer ces fruits dans son alimentation quotidienne est une manière simple et naturelle de lutter contre le stress. En privilégiant une alimentation équilibrée et riche en nutriments essentiels, il devient possible de retrouver calme et sérénité, tout en savourant les bienfaits gustatifs offerts par la nature", conclut-elle.

 ✍Eugide Abalawi Ndabelnze

 

01

🇨🇩ACTUALITE-LA-UNE      du 29 mars 2025

L'AGRICULTURE AU SUD-KIVU : 
UN PILIER DE RÉSILIENCE FACE AUX CRISES
✍🏽LBN

Face à une crise socio-économique persistante et une instabilité sécuritaire croissante, l'agriculture apparaît comme une solution incontournable pour les habitants du Sud-Kivu.

Ce secteur vital peut non seulement garantir la sécurité alimentaire, mais aussi jouer un rôle clé dans la résilience des communautés locales.

Un expert en nutrition du Centre International d'Agriculture Tropicale encourage vivement la population à exploiter la saison culturale en cours.

Il insiste sur l'importance de cultiver des céréales et des légumes, des denrées essentielles dans la lutte contre la malnutrition qui affecte de nombreuses familles.

En s'engageant dans la production agricole, les habitants du Sud-Kivu peuvent ainsi assurer leur autonomie alimentaire et renforcer leur capacité à faire face aux défis économiques et sociaux actuels.

Le développement du secteur agricole pourrait aussi constituer un levier stratégique pour revitaliser l'économie locale et améliorer les conditions de vie des populations.

En adoptant des pratiques agricoles adaptées et en bénéficiant de l'accompagnement des experts, les agriculteurs ont l'opportunité de transformer les défis en opportunités et de bâtir un avenir plus prospère pour leurs communautés.



 

02

SANTE

SHABUNDA EN DÉTRESSE : MANQUE CRIANT DE MÉDICAMENTS ET DES PRODUITS MANUFACTURÉS

 Depuis la chute de Goma et Bukavu aux mains de l’AFC/M23, respectivement le 28 janvier et le 16 février 2025, le territoire de Shabunda, dans la province du Sud-Kivu, est coupé du reste du pays. Car, Shabunda s'approvisionne de ces deux villes.

Cet isolement a engendré une crise humanitaire d’une ampleur alarmante, mettant en péril la survie de milliers d’habitants.

La situation se dégrade rapidement. Les pénuries de produits de première nécessité s’intensifient, laissant la population démunie face à la flambée des prix et l’absence de ravitaillement.

Le secteur de la santé est particulièrement touché : les structures médicales, en manque criant de médicaments et de matériel, peinent à prendre en charge les malades.

Par ailleurs, l’accès aux produits manufacturés devient quasi inexistant, compliquant encore davantage le quotidien des habitants.

Cette crise multiforme exacerbe les souffrances de la population, déjà éprouvée par l’instabilité persistante dans la région.

Face à cette détresse grandissante, la société civile de Shabunda, lance un cri d’alarme. Il appelle à une mobilisation urgente pour briser l’isolement du territoire et venir en aide aux populations abandonnées à leur sort. https://groupelessentielrdc.com/a-propos-de-nous/actualites--29/03/2025

03

SANTE

CHOLÉRA AU SUD-KIVU : PLUS DE 1000 CAS ENREGISTRÉS DANS 11 ZONES DE SANTÉ

Depuis le début de l'année 2025, la province du Sud-Kivu fait face à une recrudescence alarmante de cas de choléra. Plus de 1000 cas ont été enregistrés dans onze des trente-quatre zones de santé que compte la région.

Parmi les zones les plus touchées, Ruzizi, située dans le territoire d'Uvira, recense 251 cas, suivie de près par Minova, dans le territoire de Kalehe, avec 248 cas.

Les zones de santé d'Idjwi et Uvira occupent également une place préoccupante dans cette épidémie.

D'après le Dr Claude Bahizire, chargé de communication à la division provinciale de la santé du Sud-Kivu, plusieurs décès ont été signalés parmi les personnes infectées, bien qu'aucun chiffre précis n'ait encore été communiqué.

Cette situation met en évidence l'urgence de mobiliser des ressources pour freiner la propagation de cette maladie hydrique et protéger les populations vulnérables.

Face à cette crise sanitaire, des actions concertées entre les autorités locales, les organisations humanitaires et la société civile sont indispensables.

Il est crucial d'intensifier les campagnes de sensibilisation sur les mesures d'hygiène, d'améliorer l'accès à l'eau potable et de renforcer les infrastructures sanitaires.

La mise en place de centres de traitement adaptés et l'approvisionnement en solutions de réhydratation orale pourraient également contribuer à limiter les pertes humaines et freiner la propagation du choléra.

Une réponse rapide et coordonnée est essentielle pour contenir cette épidémie et prévenir une catastrophe sanitaire de plus grande ampleur.

https://groupelessentielrdc.com/a-propos-de-nous/actualites

🔵Kadutu en éveil : Un appel à l’unité contre l’insécurité dans la commune de Kadutu. 
✍🏽LBN

Les résidents sont actuellement exhortés à intensifier leur attention et leur solidarité.C'est  un appel lancé avec force par Safari Mulikuza Justin, un fervent défenseur de la sécurité communautaire, lors d’une réunion publique tenue  le lundi 11 mars 2025 au quartier Mosala.
Au cours de cet événement, Justin Mulikuza a mis en exergue l’urgence d’une mobilisation collective pour faire front aux actes criminels perpétrés par des bandits armés.
Il a insisté sur la nécessité pour les habitants de se doter de moyens simples mais percutants, tels que des sifflets ou des vuvuzela.Ces instruments  peuvent servir à alerter et à dissuader les malfaiteurs.
Par ailleurs ,  non seulement qu'ils sont  pratiques, mais ils favorisent également un sentiment de camaraderie et de vigilance entre les membres de la communauté.  Ce climat est  essentiel pour lutter ensemble contre cette insécurité ambiante.
Par cette démarche proactive, Safari Mulikuza Justin invite chaque habitant à devenir acteur de sa propre sécurité et à s’engager activement dans la protection de son environnement.
Il est crucial que les habitants de Kadutu prennent conscience de l’importance de l’unité face à l’adversité et qu’ils refusent de se laisser paralyser par la peur.
Ensemble, ils peuvent contribuer à instaurer un climat de paix et de sécurité, indispensable pour un avenir serein dans leur commune.
Il est en effet impérieux  que  Kadutu retrouve la quiétude  et la  sécurité pour tous.

©Droits d'auteur. Tous droits réservés.

Nous avons besoin de votre consentement pour charger les traductions

Nous utilisons un service tiers pour traduire le contenu du site web qui peut collecter des données sur votre activité. Veuillez consulter les détails dans la politique de confidentialité et accepter le service pour voir les traductions.