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Sept jours de deuil national au Kenya après le décès du chef de l’opposition Raila Odinga

Le président kényan William Ruto a décrété mercredi sept jours de deuil national après le décès de Raila Odinga. Le chef de l’opposition est mort à 80 ans en Inde, provoquant un séisme politique au Kenya alors que se profile une présidentielle en 2027 dans ce pays d’Afrique de l’Est.

Né le 7 janvier 1945, Raila Odinga était une des figures de l’opposition kényane, plusieurs fois emprisonné pour avoir combattu le régime à parti unique ou contraint à l’exil sous la présidence autocratique de Daniel Arap Moi (1978-2002).Longtemps député, cinq fois candidat malheureux à la présidentielle, Raila Odinga a été Premier ministre de 2008 à 2013.

Issu d’une dynastie politique,Raila Odinga était issu d’une dynastie politique. Son père, Jaramogi Oginga Odinga, fut le grand perdant de la lutte pour le pouvoir après l’indépendance du Kenya en 1963, au profit du premier président Jomo Kenyatta.

.La disparition de « Baba » (« papa » en swahili, son surnom), figure incontournable de la communauté Luo, la deuxième plus importante du pays, laisse un grand vide dans l’opposition kényane.


Madagascar : le président Andry Rajoelina se dit en « lieu sûr » après le ralliement de l’armée aux manifestations de la jeunesse

Dans une allocution diffusée en direct sur les réseaux sociaux, Andry Rajoelina a dénoncé une « tentative de meurtre », mais n’a pas révélé sa localisation. Il a appelé à « respecter la Constitution », rejetant à nouveau les appels à sa démission.

Le président malgache, Andry Rajoelina, a appelé, lundi 13 octobre, à « respecter la Constitution en vigueur », lors de sa première déclaration publique depuis le ralliement de militaires aux manifestants antigouvernementaux, au cours du week-end. Dans une allocution diffusée en direct sur les réseaux sociaux mais pas à la télévision publique malgache, Andry Rajoelina s’est dit en « lieu sûr » après une « tentative de meurtre », sans préciser où il se trouve.

« Il n’y a qu’une seule issue pour résoudre ces problèmes, c’est de respecter la Constitution en vigueur dans le pays », a-t-il affirmé, rejetant de fait les appels à la démission du mouvement de contestation né le 25 septembre.


Tensions Afghanistan-Pakistan : les Taliban veulent s’affranchir de la tutelle d’Islamabad

Avec le retour au pouvoir des Taliban en 2021, des tensions sont apparues entre les deux voisins, qui partagent une frontière commune longue de plus de 2 400 kilomètres. Selon Christine Fair, politologue spécialiste de l’Asie du Sud à l’université Georgetown, aux États-Unis, leur opposition féroce tient à trois raisons : « Le rejet par les Taliban de la frontière entre les deux pays, définie en 1893 par la ligne Durand ; la destruction de grilles frontalières mises en place par Islamabad ; et le fait que le Pakistan accuse les Taliban afghans d’abriter le Tehrik-e-Taliban Pakistan (TTP), principale mouvance des Taliban pakistanais. »

Ce groupe jihadiste, issu du même creuset idéologique que les Taliban afghans, a la spécificité d’être dirigé contre l’État pakistanais. Le TTP est accusé par Islamabad d’avoir tué des centaines de soldats depuis le retour au pouvoir des Taliban à Kaboul. Le mouvement pakistanais a revendiqué samedi une nouvelle série d’attaques ayant fait 23 morts au Pakistan.


Aux États-Unis, les médias refusent de se plier aux nouvelles restrictions du Pentagone

Alors que le Pentagone souhaite imposer aux journalistes qui le couvrent de nouvelles restrictions, un grand nombre de médias ont refusé, mardi, de s’y plier, au risque de perdre leur accréditation.Un grand nombre de médias américains et internationaux, dont le New York Times, Fox News, Associated Press et l’AFP, ont refusé mardi 14 octobre de signer un document du Pentagone établissant des mesures restrictives pour la presse, au risque d’y perdre leur accréditation. Ce document introduit en particulier l’idée que les journalistes accrédités ne peuvent pas solliciter ni publier certaines informations sans autorisation explicite du ministère de la Défense.

Ces nouvelles dispositions « musèlent les employés du Pentagone et menacent de représailles les journalistes qui vont à la recherche d’informations qui n’ont pas été approuvées en amont pour être publiées », s’inquiète l’Association des journalistes du Pentagone (PPA) dans un communiqué. 

Dans un communiqué commun publié sur les réseaux sociaux, les chaînes américaines ABC, CBS, CNN, NBC et Fox News expliquent se « joindre à pratiquement tous les autres médias en refusant d’accepter les nouvelles exigences du Pentagone, qui restreindraient la capacité des journalistes à continuer à informer la nation et le monde sur des questions importantes de sécurité nationale ». « Nous continuerons à couvrir l’armée américaine (…) en défendant les principes d’une presse libre et indépendante », ajoutent-elles.

Le Washington Post, l’agence de presse Reuters, ou encore des médias conservateurs tels que la chaîne Newsmax, ont aussi refusé de signer le document.


Pourquoi c’est si difficile de parler de Gaza en Allemagne

Après le 7-Octobre, les militants de la cause palestinienne en Allemagne ont eu du mal à se faire entendre. L’équipe d’ENTR s’est rendue à Berlin fin septembre pour assister à la plus grosse mobilisation en faveur des Palestiniens dans le pays, près de deux ans après le déclenchement de la guerre à Gaza, et pour demander aux Allemands présents comment ils assument leur militantisme dans un pays où cette cause a longtemps été taboue.La guerre à Gaza, c’est LE sujet à ne pas aborder en Allemagne ? Devant les questions de l’équipe d’ENTR en reportage à Berlin, les visages des passants se fermaient bien souvent et les regards devenaient fuyants. Avec ce genre de réponses : « désolé, je n’ai pas le temps », « je connais pas assez bien le sujet », « je n’ai pas envie d’en parler ».

Même parmi les Allemands engagés pour Gaza, difficile trouver quelqu’un qui accepte d’être filmé et de répondre aux questions dans une manifestation pro-Palestine. ENTR a pu finalement suivre Saskia, une étudiante en sciences politiques, lors d’une grande journée de mobilisation « All eyes on Gaza » à Berlin fin septembre, et la rappeuse Antifuchs, qui s’est produite le même jour dans un grand concert donné dans la capitale allemande.

La culpabilité allemande après la Shoah

Elles nous ont expliqué pourquoi c’est si dur en Allemagne de s’exprimer sur Gaza, et surtout de critiquer Israël. Elles évoquent aussi les causes historiques, en particulier la culpabilité allemande après la Shoah, et l’évolution de la situation ces deux dernières années. 


Marine Le Pen voit le Conseil d’État rejeter son recours contre son inéligibilité immédiate

La cheffe de file du Rassemblement national a déboutée par le Conseil d’État mercredi. Celle-ci avait déposé un recours contre l’application immédiate de sa peine d’inéligibilité prononcée en avril lors de sa condamnation dans l’affaire des parlementaires européens du FN, ancien nom du RN. Cette exécution provisoire de l’inéligibilité l’empêche de se présenter à d’éventuelles élections législatives ou présidentielle. Le Conseil d’État a rejeté, mercredi 15 octobre, le recours de Marine Le Pen contre l’application immédiate de sa peine d’inéligibilité prononcée en avril lors de sa condamnation dans l’affaire des parlementaires européens du FN, l’ancien nom du RN.

Cette exécution provisoire de l’inéligibilité l’empêche de se présenter à d’éventuelles élections législatives ou présidentielle.Dans son recours devant le Conseil d’État, Marine Le Pen contestait le refus du Premier ministre de l’époque, François Bayrou, d’accéder à sa demande d’abroger les dispositions du Code électoral qui avaient permis cette radiation, qu’elle estime inconstitutionnelles pour être notamment contraires à « la liberté de candidature » et à « la liberté des électeurs ».

Marine Le Pen, dont le procès en appel se tiendra du 13 janvier au 12 février, avait saisi le Conseil d’État après avoir été radiée des listes électorales en avril et demandait au Conseil d’État de transmettre une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) au Conseil constitutionnel.

Outre l’inéligibilité, elle avait été condamnée, le 31 mars, pour détournement de fonds publics à quatre ans d’emprisonnement dont deux avec sursis et 100 000 euros d’amende, mais sans exécution immédiate sur ces points. Il lui était reproché d’être au cœur d’un système mis en place pour rémunérer des salariés du parti avec l’argent du Parlement européen, à hauteur de 4 millions d’euros entre 2004 et 2016. 

La cour d’appel devrait rendre sa décision avant l’été 2026, soit bien avant la campagne présidentielle de 2027. Une relaxe permettrait à Marine Le Pen de se présenter.Si sa condamnation était à l’inverse confirmée et si elle décidait de se présenter quand même au lancement de sa campagne, la validité de sa candidature à la présidentielle (comme à des législatives) serait examinée par le Conseil constitutionnel, seul juge des élections nationales. Marine Le Pen pourrait alors former devant lui un recours contre un refus de candidature. 


Zelensky déchoit le maire d’Odessa et un danseur de ballet de la nationalité ukrainienne

Citant un décret signé par Zelensky, les services de sécurité ukrainiens ont annoncé mardi que le maire d’Odessa, Gennadi Troukhanov, a été déchu de la nationalité ukrainienne. Une source au sein de la présidence ukrainienne a par ailleurs indiqué à l’AFP que le danseur de ballet Sergueï Polounine en a également été déchu.Le président Volodymyr Zelensky a déchu de la nationalité ukrainienne le maire d’Odessa, Gennadi Troukhanov, une figure bien connue de la politique locale, ainsi que le danseur de ballet Sergueï Polounine, qui a fait scandale par ses prises de position pro-Kremlin.

« La citoyenneté ukrainienne du maire d’Odessa, Gennadi Troukhanov, a été suspendue », ont annoncé mardi 14 octobre sur Telegram les services de sécurité ukrainiens (SBU) en citant un décret signé par Volodymyr Zelensky.

Le SBU a accusé Gennadi Troukhanov d’avoir la nationalité russe et de « posséder un passeport international valide du pays agresseur », ce que l’intéressé a toujours démenti.

Troukhanov promet un recours devant la Cour suprême et la CEDH

Ancien député, Gennadi Troukhanov est depuis 2014 le maire d’Odessa, la troisième plus grande ville d’Ukraine et un important port sur la mer Noire, dans le sud de l’Ukraine. Le retrait de sa nationalité ukrainienne devrait de facto le priver de son mandat de maire.

« Je n’ai jamais reçu de passeport de citoyen russe. Je suis citoyen ukrainien », a-t-il réagi dans un message adressé aux citoyens d’Odessa.

Il a assuré qu’il « continuera à exercer les fonctions de maire élu » tant que possible, et a promis un recours devant la Cour suprême et la Cour européenne des droits de l’homme.

Poutine tatoué sur le torse

Une source au sein de la présidence ukrainienne a indiqué à l’AFP que le danseur de ballet Sergueï Polounine avait également été déchu de la nationalité ukrainienne.

Screenshot

Le danseur, qui arbore sur le torse un large tatouage représentant le président Vladimir Poutine, est parfois qualifié de « mauvais garçon » du ballet pour ses performances passionnées et ses déclarations polémiques.

  Il avait quitté subitement le Royal Ballet britannique en 2012 après avoir y été promu danseur étoile.


INSOLITE

RDC: Une  vidéo   d’un enseignant qui embrasse par la bouche  une élève du collège Bimwala, circule en boucle sur les réseaux sociaux.

Le Professeur Carlos Kitulu qui a embrasse une élève au collège Biwmala dit que c’est l’élève qui a commencé,Il a déclaré : » C’est l’élève Plamedie qui a commencé à m’embrasser et je n’avais pas autre choix que de céder, elle m’a piégé et m’a menacé de crier si seulement je refusais son offre, je suis la victime dans cette ,Et cette vidéo qui a été publiée ne vient pas de moi, mais ça vient d’elle.Je vais porter plainte. »


Nouvelle-Zélande: du vin sans alcool pour animaux, une idée qui a du chien

Après une longue journée passée à vadrouiller dans le quartier ou à protéger la maison, les animaux de compagnie néo-zélandais ont désormais un nouveau moyen de se détendre: un vin sans alcool infusé à l’herbe-aux-chats.

Champawgne, Purrno Noir ou encore Sauvignon Bark… la société Muttley’s Estate, basée à Auckland, commercialise ses boissons à grand renfort de jeux de mots en anglais.

Son gérant, John Roberts, a déclaré avoir commencé à fabriquer du vin pour animaux après avoir vu des produits similaires, comme de la bière pour chiens, à l’étranger.

« C’est bon pour les situations stressantes », explique-t-il.

Sa famille dirige une entreprise pharmaceutique vétérinaire, ce qui lui a permis d’acquérir l’expertise nécessaire pour commencer à développer ces nouveaux produits pour animaux de compagnie.

Le vin a rapidement trouvé une clientèle en Nouvelle-Zélande et en Australie, et l’entreprise espère s’étendre en Asie et en Amérique du Nord.

« Je ne suis pas sûr que nous aurions eu le même succès si nous l’avions commercialisé comme une friandise pour animaux de compagnie », avance-t-il.

L’entreprise a néanmoins rencontré quelques difficultés à l’export.

Certains pays tentent d' »appliquer des taxes » au vin jusqu’à ce qu’ils « se rendent compte qu’il n’est pas alcoolisé », explique-t-il.


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