
Sous un ciel paisible à Doha, les drapeaux du Qatar et des Nations Unies ont flotté côte à côte, marquant la prise de possession officielle du Centre national des congrès du Qatar (QNCC) par l’ONU. Cet acte symbolique, à la veille du deuxième Sommet mondial pour le développement social, reflète la détermination de la communauté internationale à renforcer la cohésion, l’équité et la justice sociale dans un monde fragmenté.
Sous une atmosphère de solennité, la cérémonie de levée des couleurs a rassemblé dimanche des hauts responsables qataris et onusiens au QNCC. Les forces de sécurité de l’ONU et de la police qatarie ont encadré l’événement, signe de la collaboration exemplaire entre les deux institutions. « Ce moment marque officiellement la remise de ce site emblématique aux Nations Unies », a déclaré Li Junhua, Secrétaire général adjoint aux affaires économiques et sociales, en soulignant que le centre deviendrait un « espace de convergence pour raviver l’espoir et stimuler des solutions mondiales ».
De son côté, Ahmad Hassen Al-Hamadi, Secrétaire général du ministère qatari des Affaires étrangères, a réaffirmé le rôle central du Qatar comme hôte et partenaire du dialogue international. Selon lui, le sommet représente « une occasion déterminante de réaffirmer la volonté politique et d’accélérer des actions transformatrices pour un développement social équitable et durable ». Les observateurs estiment que cette posture consolide la place du Qatar comme acteur clé du multilatéralisme social et du dialogue global pour la paix et la justice.
Le Sommet mondial pour le développement social, qui s’ouvre ce mardi à Doha, accueillera près de 14 000 participants venus de plus de 150 pays : chefs d’État, ministres, représentants de la société civile, jeunes leaders, syndicats et secteur privé. Ensemble, ils débattront des enjeux liés à la protection sociale, à la réduction des inégalités, au travail décent et à l’inclusion des populations marginalisées — autant de défis cruciaux à l’heure des crises économiques et climatiques mondiales.
António Guterres, Secrétaire général des Nations Unies, donnera le ton des travaux en revenant sur les acquis du premier Sommet social de 1995 à Copenhague. Selon des experts en développement international, il devrait également insister sur la nécessité de repenser les modèles économiques face à l’augmentation du chômage, à la pauvreté endémique et aux fractures sociales grandissantes. Le message central : remettre l’humain au cœur des politiques publiques et bâtir une gouvernance plus inclusive.
Au-delà des discours, ce rendez-vous à Doha incarne une étape décisive pour redonner souffle aux ambitions du développement durable. Pour de nombreux analystes, ce sommet sera jugé à l’aune des engagements concrets pris par les États en faveur de la justice sociale, de l’inclusion et de la solidarité mondiale. Dans un monde en quête de repères, le Qatar et les Nations Unies signent ici un pacte d’espoir et d’action pour un avenir plus équitable.
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