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Les violences armées dans le village de Kimuka privent depuis deux jours des centaines d’élèves de leur droit à l’éducation. Parents, enseignants et défenseurs des droits des enfants tirent la sonnette d’alarme.

Les salles de classe du village sont restées closes depuis lundi. Les enseignants ont fui, les élèves sont cloîtrés à la maison. « On ne sait pas quand les cours reprendront », déplore Madame Nyamugabo, institutrice à l’école primaire de Kabunambo.

Les affrontements internes entre miliciens, ont plongé la zone dans le chaos. « Les tirs et les menaces ont tout bloqué », explique le coordonnateur de la NSCC.

Des défenseurs des droits de l’enfant dénoncent un drame silencieux. « Quand un enfant perd plusieurs jours de cours, il perd confiance en l’avenir. Le traumatisme est réel », souligne l’ONG Éducation pour Tous.

Pour les jeunes du village, l’école est plus qu’un lieu d’apprentissage : c’est un refuge. « Là-bas, on se sentait protégés. Maintenant, même ça, on nous l’a pris », confie Moïse, élève de 13 ans.

Les organisations locales plaident pour la sécurisation des écoles et la création d’espaces temporaires d’apprentissage afin d’éviter une rupture éducative durable dans cette région déjà fragilisée.

La Rédaction


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