
« Lorsque Jésus fut descendu de la montagne, une grande foule le suivit. » — Matthieu 8:1
Quand Jésus descend de la montagne dans Matthieu 8:1, il n’est pas seulement suivi par une foule curieuse : il est suivi par une génération en quête d’identité, de guérison et de direction. Cette question silencieuse « Qui suis-tu ? » traverse les cœurs de ceux qui le suivent sans toujours le connaître. Elle traverse aussi notre pays, la République Démocratique du Congo, aujourd’hui ébranlée par les guerres, la corruption et la confusion morale. Comme la foule de Galilée, la nation congolaise marche souvent derrière Dieu, mais sans vraiment se demander si elle Le connaît, si elle marche avec Lui ou simplement autour de Lui.
La RDC est un pays riche, béni de Dieu, assis sur des montagnes d’or, de cuivre et de foi. Mais spirituellement, elle ressemble à un peuple dans la vallée, perdu entre sa vocation et sa réalité. L’évangile nous enseigne que suivre Jésus ne suffit pas : il faut aussi Le reconnaître et Lui obéir. Tant que la nation ne se pose pas la question « Qui suis-je devant Dieu ? », elle continuera de tourner en rond dans le désert de l’instabilité. Car l’identité spirituelle d’un peuple détermine son destin politique, moral et social. On ne peut pas construire la paix sans vérité, ni gouverner sans justice, ni espérer sans repentance.
Jésus, en descendant de la montagne, portait la solution à tous les maux : la guérison, le pardon, la restauration. Aujourd’hui encore, le Christ descend symboliquement vers le Congo, vers nos institutions, nos églises, nos familles. Il cherche des cœurs humbles, pas seulement des foules religieuses. Il cherche des dirigeants transformés, pas seulement des prières bruyantes. Le message de Matthieu 8:1 nous appelle à nous interroger : sommes-nous des suiveurs de foule ou des disciples conscients ? Tant que nous ne répondrons pas sincèrement à cette question, notre foi restera superficielle et notre nation restera blessée.
Frères et sœurs, la question « Qui suis-tu ? » n’est pas une accusation, mais une invitation. Invitation à redécouvrir notre identité en Christ, à restaurer notre dignité nationale et spirituelle. La RDC n’est pas condamnée : elle est appelée. Appelée à se relever, à marcher dans la lumière, à devenir un témoignage vivant de la grâce de Dieu au milieu du chaos. Comme la foule de Matthieu 8:1, suivons Jésus — non pas par habitude, mais par conviction. Car celui qui sait qui il est en Christ ne subit plus le monde : il le transforme.
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