Un message essentiel pour toi : Où est Dieu ?

« Il prit le manteau qu’Élie avait laissé tomber, frappa les eaux et dit : Où est l’Éternel, le Dieu d’Élie ? Et lorsqu’il eut frappé les eaux, elles se partagèrent çà et là, et Élisée passa. » (2 Rois 2:14). Cette question résonne aujourd’hui dans les rues de Kinshasa, les collines de Bukavu, les plaines du Katanga et les forêts de l’Équateur : Où est Dieu ? Beaucoup de Congolais, accablés par la guerre, la pauvreté et la corruption, s’interrogent. Comme Élisée après le départ d’Élie, notre nation semble orpheline de repères spirituels et moraux. Le doute s’installe, les cœurs chancellent, et la foi de plusieurs vacille. Pourtant, la question d’Élisée n’était pas une preuve de désespoir, mais un cri de foi : il cherchait à expérimenter le même Dieu vivant, capable d’agir encore aujourd’hui.

Dieu n’a pas quitté la République Démocratique du Congo. Il n’a pas perdu son pouvoir ni fermé ses yeux sur la souffrance du peuple. Ce sont nos cœurs qui se sont éloignés de Lui. Comme le peuple d’Israël, nous avons parfois remplacé la prière par la peur, la vérité par le mensonge, et la justice par la compromission. Dieu n’agit pas là où son peuple l’a chassé de la place centrale. Mais dès que quelqu’un, comme Élisée, ose reprendre le manteau de la foi et frapper les eaux de la situation nationale avec détermination, le miracle se produit : les eaux se divisent, et un nouveau passage s’ouvre. Ce que Dieu a fait avec Élie, Il peut encore le faire avec les fils et filles de ce pays.

La RDC a besoin d’hommes et de femmes qui ne demandent pas simplement où est Dieu ? mais qui acceptent de devenir des instruments par lesquels Dieu répondra à cette question. Là où il y a la guerre, Dieu veut se manifester par la paix. Là où il y a la corruption, Il veut se manifester par l’intégrité. Là où il y a la peur, Il veut se manifester par le courage et la foi. Le manteau spirituel est tombé sur notre génération : celui de la reconstruction, de la vérité et de la réconciliation. Mais pour voir les eaux se séparer, il faut frapper avec foi, persévérance et obéissance.

Frères et sœurs, Dieu est encore au milieu de nous. Il attend que ses enfants se lèvent avec conviction et autorité. Le cri d’Élisée doit devenir notre cri national : Où est l’Éternel, le Dieu d’Élie ? Non pour douter, mais pour provoquer l’action divine. Si nous revenons à Lui, si nous cherchons sa face avec sincérité, Il restaurera notre pays. Il fera jaillir des sources d’espérance au cœur de la crise. Car le Dieu d’hier est le même aujourd’hui et éternellement. Alors, debout RDC ! Le manteau est à tes pieds : prends-le, frappe les eaux, et laisse Dieu ouvrir un nouveau chemin pour ta nation.