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Le 15 octobre, la Journée internationale de la femme rurale résonne comme un appel pressant au Sud-Kivu. Les survivantes de la guerre attendent plus que des discours : elles réclament des actes concrets pour leur redonner confiance et dignité.

Dans une province déchirée par les violences, la femme rurale demeure le pilier silencieux de la survie communautaire. Pourtant, son rôle est largement négligé. « On nous a oubliées, mais nous continuons à nourrir ceux qui ont la force de parler », ironise Alphonsine, agricultrice à Katana.

Pour Nono Mwavita, la résilience féminine doit être soutenue par des politiques publiques adaptées. « La paix durable passe par la restauration du leadership féminin dans les zones rurales », affirme-t-elle.

Des économistes suggèrent d’intégrer les femmes rurales dans les programmes de relance post-conflit. « Elles sont le moteur d’une économie locale stable », explique l’expert en développement, André Cishugi, qui appelle à la création de coopératives agricoles féminines.

Plus qu’un hommage, la Journée de la femme rurale devrait marquer le début d’une véritable révolution sociale : celle d’un Sud-Kivu où les femmes relèvent la tête et reprennent leur destin en main.

La rédaction


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