Une vingtaine de professionnels des médias issus de Bukavu, Walungu et Idjwi ont pris part, le mercredi 15 octobre 2025, à une session de renforcement des capacités axée sur la lutte contre la désinformation dans un climat sécuritaire tendu en République Démocratique du Congo. Cette activité s’est déroulée à l’hôtel Whitness, dans la commune d’Ibanda à Bukavu, sous l’initiative de l’Association des Femmes des Médias (AFEM). L’objectif était de doter les participants d’outils pratiques pour mieux traiter l’information en période de crise.

Sous la conduite du formateur Bernardin Sebahire, les échanges ont porté sur des thèmes cruciaux tels que la gestion des rumeurs, la prévention des conflits intercommunautaires et le rôle des médias dans la consolidation de la cohésion sociale. Les discussions ont permis aux journalistes de comprendre les mécanismes à adopter pour vérifier les sources, éviter la manipulation et produire une information qui contribue à la stabilité du pays.

À la clôture de la formation, les participants ont exprimé leur détermination à devenir de véritables acteurs de paix à travers une communication responsable et vérifiée. Ils ont également salué l’initiative de l’AFEM qui, selon eux, vient renforcer la crédibilité du journalisme congolais face à la montée des fake news et des discours de haine dans les réseaux sociaux.

Pour sa part, Julienne Baseke, coordinatrice de l’AFEM, a rappelé l’importance d’un journalisme éthique dans le contexte actuel. Elle a encouragé les journalistes à faire preuve de rigueur professionnelle et d’intégrité dans le traitement de l’information. Cette formation s’inscrit dans le cadre du projet « Médias professionnels et inclusifs pour la démocratie, la cohésion sociale et la bonne gouvernance », soutenu par la Coopération suisse (DDC), qui œuvre pour un environnement médiatique plus crédible et apaisé en RDC.

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Messie Ngoma Abalawi

journaliste

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