
Le quartier Panzi, à Ibanda, sombre dans la peur. Entre attaques à domicile et tueries, les habitants vivent dans un climat d’insécurité permanent, alors que les autorités locales appellent à la vigilance.
Depuis plusieurs semaines, Panzi est devenu le théâtre de violences récurrentes. Des hommes armés, munis de couteaux et d’armes à feu, sèment la terreur. Selon la société civile, il ne se passe pas trois jours sans qu’un nouveau cas ne soit signalé, plongeant les habitants dans un stress constant.
La dernière attaque, survenue dans la nuit de lundi à mardi, a coûté la vie à un homme et blessé plusieurs autres. Des biens précieux ont été emportés par les assaillants sur les avenues Mulumumunene, Mulungulungu 4, Solidarité 1er et Jean Miruho 1er, créant une onde de choc dans la population.
Christophe Itongwa, chef adjoint du quartier Panzi, exhorte les citoyens à la prudence : “Nous faisons face à des individus dangereux, mieux vaut rester chez soi après le coucher du soleil.” Son appel résonne dans un quartier où les patrouilles policières restent limitées.
Pour la société civile, cette insécurité traduit un vide sécuritaire inquiétant. “Le renforcement de la présence policière et l’installation de dispositifs de surveillance sont urgents”, insiste un membre de l’association locale de défense des droits des citoyens.
Les habitants, quant à eux, vivent dans l’angoisse. “Chaque nuit, nous craignons que notre porte soit forcée ou que nos proches soient attaqués”, confie une résidente. Entre vigilance accrue et peur constante, Panzi réclame des mesures concrètes pour restaurer la sécurité.
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