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Les collines d’Irhambi-Katana se dégradent à grande vitesse à cause de la coupe abusive des arbres. La société civile met en garde contre les risques environnementaux et humanitaires liés à cette destruction.

Dans les localités de Cibimbi, Kamunyerere, Kambogo et Igundu, le spectacle est désolant. Les collines jadis verdoyantes sont aujourd’hui dénudées, conséquence directe de l’exploitation anarchique du bois. Cette déforestation incontrôlée accentue les risques d’érosion et de glissement de terrain, surtout pendant la saison des pluies.

La société civile du groupement alerte sur le danger que cette situation fait peser sur les zones situées en aval, où des habitations et des champs risquent d’être emportés à tout moment. Emery Murhula, son président, appelle à des actions urgentes de reboisement communautaire.

Il invite les autorités locales et les organisations partenaires à soutenir les initiatives écologiques visant à restaurer la couverture végétale. Selon lui, la survie de plusieurs villages dépend désormais de la capacité collective à replanter des arbres et à freiner la déforestation.

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