
Les territoires de Kabare et Minova sont le théâtre d’un drame humanitaire majeur. Des milliers de déplacés vivent dans des conditions dégradantes, sans accès à l’eau potable ni aux soins de santé.
À Katana, plus de 5 000 personnes survivent dans des abris précaires, exposées aux maladies et à l’insécurité. « Nous n’avons presque rien à manger et nos enfants tombent malades chaque jour », raconte un chef de famille. Les ONG locales multiplient les efforts, mais les besoins dépassent largement l’aide disponible.
À Minova, plus de 1 000 cas de violences et agressions sexuelles ont été documentés depuis le début de l’année, un chiffre qui révèle la gravité de la situation. Les femmes et les enfants restent les plus vulnérables face aux groupes armés qui sèment la terreur.
Les experts humanitaires soulignent l’urgence d’une coordination internationale. « Sans intervention rapide, la crise humanitaire va s’aggraver et la survie de milliers de civils sera compromise », avertit un représentant de l’ONU.
La population locale continue de plaider pour la paix et la protection de leurs droits fondamentaux. L’espoir d’un retour à la stabilité et à la sécurité reste fragile mais essentiel pour surmonter cette tragédie.
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