
La plaine de la Ruzizi et la ville d’Uvira assistent depuis mars 2025 à un véritable écocide. Deux à trois hippopotames sont tués chaque mois par des hommes armés, tandis que la faune locale est laissée sans défense.
La population locale vit avec le sentiment d’impuissance et d’injustice. « Voir ces animaux disparaître, c’est comme perdre un membre de notre famille », confie une habitante, la voix tremblante.
Le Groupe de travail sur les hippopotames, rattaché à l’Union pour la nature, qualifie ces actes de crime contre la biodiversité et prépare des recours judiciaires internationaux.
Pour Josué Aruna, militant écologiste, la militarisation de la région amplifie le danger. Les armes à feu, la traque organisée et l’absence de surveillance rendent les hippopotames extrêmement vulnérables.
Les ONG et scientifiques appellent à une intervention immédiate. Des patrouilles de protection et un suivi scientifique rigoureux sont essentiels pour éviter l’extinction locale de l’espèce, tandis que la sensibilisation des populations reste cruciale.
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