Un message essentiel pour toi : Lève les yeux vers l’espérance

« J’oublie la route qui est derrière moi, et je cours vers le but pour gagner le prix ! » (Philippiens 3:13)

Frères et sœurs en Christ, notre pays, la République Démocratique du Congo, porte dans sa chair les cicatrices d’un long passé de souffrances, de guerres, de divisions, de trahisons et de pauvreté. Le sang de nos frères crie encore dans la terre de l’Est, les larmes de nos mères n’ont pas encore séché. L’histoire du Congo semble marquée par des douleurs répétées.

Mais ce matin, Dieu nous invite à lever les yeux vers l’espérance. Comme l’apôtre Paul, nous devons apprendre à oublier ce qui est derrière non pas par négligence ou par ignorance, mais pour ne pas rester prisonniers du passé. Le passé ne doit pas être notre tombe, mais notre tremplin !

Paul dit : « Je fais une chose : oubliant ce qui est en arrière, et me portant vers ce qui est en avant… » C’est un appel à une posture de foi. Oublier, ici, signifie refuser de rester bloqué dans les chaînes du désespoir, du ressentiment, ou de la haine. Oui, notre pays a été trahi par certains de ses fils, pillé par des puissances étrangères, fragilisé par l’inaction ou la corruption.

Mais si nous voulons courir vers le but, nous devons nous débarrasser de ce poids. Le chrétien congolais ne court pas avec une valise pleine de colère, mais avec un cœur rempli d’espérance et de foi. Le but n’est pas seulement individuel, il est aussi collectif : que le Congo se lève et brille, car sa lumière est venue !

Le prix, mes frères, ce n’est pas seulement le salut personnel ; c’est aussi la restauration de notre nation selon les promesses de Dieu. C’est un Congo où la justice coule comme un fleuve, où les enfants vont à l’école, où les terres sont cultivées en paix, où la vérité n’est pas étranglée par le mensonge. C’est un Congo qui ne regarde plus derrière, mais qui marche résolument vers la destinée divine. Courir vers le but, c’est choisir de prier, de se relever, de reconstruire, de pardonner, de servir, même quand tout semble s’écrouler autour de nous.

Peuple de Dieu, n’abandonnons pas la course. Le Christ nous a précédés, il est l’auteur et le consommateur de notre foi. Il connaît le chemin, il tient la couronne de victoire. Alors, fixons nos regards non sur les blessures du passé, mais sur la promesse de demain. Refusons de sombrer dans le découragement. Refusons de répéter l’histoire de la haine. J’oublie ce qui est derrière… Que chaque Congolais, dans l’Église et dans la société, fasse de ce verset un cri de foi : « Je cours vers le but, pour gagner le prix ! »