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Le Stade des Martyrs a été le théâtre de scènes de chaos mardi soir, à l’issue du match opposant les Léopards congolais aux Lions de la Teranga du Sénégal. Mécontents de la défaite de leur équipe (2-3), certains supporters congolais ont exprimé leur frustration de manière violente, vandalisant près d’une centaine de sièges et plusieurs portes du stade. Peu avant la fin de la rencontre, après le troisième but sénégalais, des projectiles ont été lancés sur le terrain, touchant plusieurs joueurs encore en action.

Parallèlement, des supporters sénégalais présents dans les gradins pour encourager leur équipe ont été pris pour cible. Pour prévenir d’éventuelles violences, les forces de sécurité ont dû évacuer ces spectateurs avant même le début du match, provoquant une tension palpable dès les premières minutes.

À la fin du match, la situation a dégénéré en affrontements directs entre supporters et forces de l’ordre. Ces dernières ont eu recours à des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants et rétablir l’ordre public, mais les incidents ont laissé une atmosphère de colère et de désolation dans le stade.

Selon des experts en sécurité sportive, la gestion des foules lors des grands événements sportifs reste un défi majeur, et ce type d’incident souligne la nécessité d’une meilleure préparation et d’une sensibilisation accrue des supporters aux règles de conduite dans les stades.

Du côté juridique et sportif, la FIFA prévoit des sanctions strictes dans son Code disciplinaire, notamment aux articles 16 et 67 révisés en 2023. Les infractions peuvent aller de l’amende financière à la fermeture partielle ou totale du stade, voire la suspension de compétitions. Les analystes estiment que la Fédération congolaise de football pourrait faire face à des sanctions importantes si la situation n’est pas rapidement contrôlée et les responsables identifiés.

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