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À Kamituga, l’insécurité n’est plus un fait isolé mais une réalité qui rythme le quotidien des habitants. Le meurtre d’un jeune de vingt ans à Camp-six et le braquage armé à Kele dans la même nuit du 28 septembre 2025 rappellent aux citoyens que nul n’est à l’abri. Les familles vivent dans la crainte, se barricadent à la tombée de la nuit et limitent leurs déplacements.

Dans les marchés comme dans les quartiers périphériques, la méfiance s’installe. « Même rentrer chez soi après le travail devient un risque », confie une vendeuse de vivres du quartier Nyabibwe. Les commerçants craignent de se faire dépouiller, tandis que les jeunes redoutent d’être pris pour cible par des bandits à la recherche de téléphones ou d’argent liquide.

Ce climat de peur a aussi des conséquences sociales profondes. Les veillées, célébrations et simples rencontres de quartier se font de plus en plus rares. Les parents hésitent à envoyer leurs enfants en soirée aux études bibliques ou aux répétitions scolaires. « Nous vivons enfermés dans nos propres maisons comme si nous étions en prison », témoigne un père de famille.

Face à cette situation, les habitants appellent les autorités à des actions urgentes et concrètes. Si rien n’est fait, préviennent-ils, l’insécurité risque de miner la cohésion sociale et de freiner toutes les activités économiques et culturelles de Kamituga. Pour beaucoup, restaurer la sécurité n’est plus seulement une exigence de survie, mais la condition essentielle d’un retour à une vie normale.


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