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Le comité de pilotage de l’Éducation et de la Consolidation de la Paix au Sud-Kivu (PBEA) prêche la cohésion sociale dans les communautés en proie aux confits. Cela, à travers des voies de dialogue, de la réconciliation et du vivre-ensemble.

L’objectif est de renforcer les idéaux de paix et promouvoir la lutte contre les violences dans le monde. Le comité de pilotage a lancé ce message le lundi 22 septembre 2025 en marge de la commémoration de la journée internationale de la paix célébrée le 21 septembre de chaque année.

A cet effet, les ambassadeurs de la paix fustigent la persistance des conflits armés qui ne cessent d’accroitre la souffrance des populations.

Cette situation rend , la vie des citoyens de plus en plus incertaine, alors qu’ils devraient vivre comme des étoiles pour éclairer les uns et les autres dans ce monde obscurci par la vague de conflits.

En marge de cette commémoration, les ambassadeurs de la paix ont donné le sens de cette exhortation, appelant chaque citoyen à renouveler ses engagements en agissant en faveur de la paix.

Cette implication collective est avantageuse pour alléger le fardeau des communautés locales obligées à faire face à plusieurs défis complexes liés au traumatisme, à la pauvreté et à l’exclusion dans la partie Est du pays.

Face à cette situation dramatique, les ambassadeurs de la paix réunis au sein de ce comité de pilotage exigent une mobilisation collective et inclusive.

Selon le président du Comité de pilotage de l’Éducation et de la Consolidation de la Paix au Sud-Kivu, la guerre n’est pas une bonne chose.

« Cette guerre affecte même les enfants, elle affecte durement leur éducation. Nous exhortons les autorités tant politiques que militaires de pouvoir trouver des accords, de dialoguer pour une issue pacifique de ces conflits. Tous nos enfants doivent regagner le banc de l’école », a souligné Justin Amisi, président de ce comité.

A la même occasion, un représentant du président provincial de l’éducation a invité chacun à devenir un artisan de paix dans sa famille. Cela passerait par l’éducation à la non violence active dans des écoles à travers la promotion d’un climat de dialogue et de tolérance.

« Le conflit est vraiment inhérent à l’homme, et on est même en conflit avec soi-même, dans la famille, dans la société, partout. Nous devons nous mettre ensemble pour promouvoir la culture de la paix dans nos familles », a expliqué Alexandre Bwenge, représentant du Proved.

Même son de cloche pour le représentant de l’ONG Congo Handicap qui prône la culture de la paix axée sur l’inclusion.

Rappelons que le comité de pilotage a célébré cette journée sous le thème « La paix, la démocratie et le vivre-ensemble ».

Par Messie Ngoma Abalawi


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