La République démocratique du Congo est de nouveau confrontée à Ebola. Mais selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), il reste possible de stopper cette épidémie, à condition que des mesures concrètes soient mises en œuvre dans les deux prochaines semaines. Patrick Otim, responsable de programme à l’OMS, a insisté vendredi à Genève sur l’urgence de la situation : « C’est possible, mais ce sera difficile. »

Pour contenir le virus, le facteur temps est déterminant. L’identification rapide des malades, leur isolement immédiat et des campagnes de sensibilisation efficaces sont indispensables pour freiner la propagation. L’OMS rappelle que chaque jour compte et que des actions retardées peuvent transformer une épidémie contrôlable en crise majeure.

Le soutien au gouvernement congolais est au cœur de la stratégie. L’OMS appelle la communauté internationale à renforcer l’appui logistique et médical : vaccins, traitements, équipements de protection pour le personnel sanitaire et équipes supplémentaires sur le terrain sont autant de leviers pour contenir l’épidémie.

L’expérience des précédentes crises d’Ebola en RDC montre qu’une réponse coordonnée sauve des vies. Une collaboration étroite entre autorités locales, ONG et agences internationales permet non seulement de limiter la propagation, mais aussi d’assurer une prise en charge rapide des patients et de protéger les populations vulnérables.

La communication avec les communautés est également cruciale. Les équipes sanitaires doivent travailler avec les leaders locaux pour instaurer la confiance, expliquer les mesures de prévention et contrer les rumeurs ou désinformations qui pourraient ralentir les interventions.

En conclusion, la dernière épidémie d’Ebola en RDC rappelle que la réactivité et la coordination sont essentielles pour éviter un désastre sanitaire. Avec un soutien international rapide et ciblé, il reste possible de contenir le virus et de protéger les populations déjà fragilisées.

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Eugide Abalawi-Ndabelnze

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