

Au moins plusieurs personnes ont trouvé la mort et d’autres ont été blessées lors de violents affrontements qui se sont déroulés ces 48 dernières heures à Mwenga-centre et dans des villages environnants. Selon des sources locales, les combats ont opposé un groupe de combattants Wazalendo aux Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), appuyées par d’autres factions Wazalendo. Le bilan demeure provisoire, mais il témoigne de la gravité de la situation qui continue de préoccuper la population.
À l’origine des tensions se trouve la décision des FARDC de démanteler deux barrières érigées le long de la route nationale n°2 Bukavu–Mwenga. Ces postes, installés par certains éléments se réclamant Wazalendo, servaient de points de perception de taxes illégales sur les voyageurs et transporteurs. L’opération militaire visant à rétablir la libre circulation sur cet axe stratégique a provoqué des heurts violents, entraînant un climat de peur et d’incertitude dans le territoire de Mwenga.
La population locale décrit un quotidien paralysé par ces affrontements. « Nous sommes restés enfermés chez nous, personne n’osait sortir », confie une habitante de Mwenga-centre.
Un commerçant, lui, souligne que « toutes les activités économiques sont à l’arrêt, même le marché est resté fermé ».
D’autres habitants appellent à la fin des violences : « Nous voulons simplement la paix et pouvoir circuler librement », déclare un père de famille. Ces témoignages traduisent un profond sentiment d’épuisement face aux violences récurrentes dans la région.
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