La chefferie de Wamuzimu, dans le territoire de Mwenga, a été le théâtre d’un drame dans la soirée du vendredi 19 septembre 2025. Trois jeunes ont été retrouvés morts dans le groupement de Bamulinda après une nuit marquée par une psychose générale. Selon le cadre de concertation de la société civile locale, les victimes ont été abattues par balles avant d’être abandonnées dans différents quartiers.

D’après les témoignages recueillis ce samedi 20 septembre, deux corps sans vie ont été découverts tôt le matin au quartier Kalole 2, tandis qu’un autre a été retrouvé au quartier Masenge. Ces décès seraient liés aux coups de feu qui ont retenti la veille, plongeant la population dans la panique.

« C’est une situation insoutenable. Nous vivons dans la peur permanente », déplore un habitant joint par téléphone.

Ce nouvel épisode sanglant intervient quelques jours seulement après d’autres pertes en vies humaines enregistrées entre mercredi et jeudi dernier, lors d’affrontements entre factions de Wazalendo à Mwenga-centre. Pour la société civile, cette répétition d’actes meurtriers traduit une insécurité grandissante dans la région.

« Le territoire de Mwenga est en train de sombrer dans un chaos sécuritaire. Les autorités doivent agir rapidement », alerte un acteur local.

Face à cette recrudescence des violences, les habitants appellent les autorités civiles et militaires à unir leurs efforts pour restaurer la paix.

« Nous demandons une action urgente afin de protéger les vies humaines », insiste un leader communautaire. Mwenga, l’un des huit territoires du Sud-Kivu, vit désormais dans la crainte permanente d’un nouveau drame, faute de réponses rapides et concertées des instances compétentes.

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