

Plus de 47 enseignants de la sous-division Kalehe 3, dans la chefferie de Buhavu au Sud-Kivu, n’ont toujours pas reçu leurs primes pour la surveillance et la prestation lors de l’épreuve de dissertation de l’Examen d’État 2024-2025. Malgré leur engagement sur le terrain, ces agents de l’éducation attendent toujours une reconnaissance financière pourtant prévue par le gouvernement central.
La situation n’est pas isolée. À Bunyakiri, également en territoire de Kalehe, les enseignants concernés font face au même retard. Après avoir assuré leurs responsabilités dans un contexte souvent difficile, l’absence de paiement affecte le moral des enseignants et soulève des inquiétudes sur la motivation des personnels pour les futures sessions d’examen.
Le mouvement citoyen OBAPG-RDC, noyau de Kalonge, tire la sonnette d’alarme. Ses responsables demandent une intervention immédiate des autorités pour que les enseignants touchent leurs primes. « Ces enseignants ont rempli leur devoir envers la nation et méritent un traitement juste et rapide », souligne un membre du mouvement. L’alerte vise à mettre la pression sur les institutions pour régulariser la situation.
Ce retard de paiement révèle les failles persistantes dans la gestion administrative du secteur éducatif en province du Sud-Kivu. Les problèmes de distribution des fonds et de suivi des agents éducatifs sont récurrents, et la société civile insiste pour que des mécanismes transparents soient mis en place afin de garantir le versement ponctuel des primes et rémunérations dues.
La population locale suit de près l’évolution de cette affaire, consciente de l’importance des enseignants dans la réussite scolaire des jeunes. Une régularisation rapide des paiements pourrait non seulement soulager les frustrations, mais aussi renforcer la confiance entre les enseignants et les autorités. Dans ce contexte, la vigilance de la société civile reste un levier essentiel pour la défense des droits des enseignants.
About The Author
En savoir plus sur L'ESSENTIEL RDC
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
Quand les députés se préoccupent de leur ticket,,de 21000 $ et bataillent pour des leadership , je crains fort que cette révendication des enseignants soit encore audible jusqu’à l’Assemblée nationale ! Les fonctionnaires des zones libérées sont abandonnés en guise de chantage alors qu’ils n’ont pas choisi de se trouver dans ces zones. Tant que la carte du pays n’a pas changé , Kinshasa n’a pas à détourner ce qui revient de droit à ces enseignants qui oeuvrent toujours pour la République.