Vendredi, l’Assemblée générale des Nations Unies a approuvé la « Déclaration de New York », fruit de la conférence tenue en juillet dernier pour soutenir la mise en œuvre de la solution à deux États, Israël et la Palestine vivant côte à côte dans la paix et la sécurité. Le texte a été adopté par 142 voix pour, 10 contre – dont celles des États-Unis et d’Israël – et 12 abstentions, sous les applaudissements de la salle. Tous les États membres pouvaient y apposer leur signature.

La conférence, organisée du 28 au 30 juillet 2025 à New York sous la coprésidence de la France et de l’Arabie saoudite, avait rassemblé plus d’une centaine de délégations. Toutefois, deux acteurs majeurs avaient brillé par leur absence : Israël et les États-Unis. À l’issue des débats, une « Déclaration de New York » avait été proposée à l’adoption. Ce texte engage les signataires à agir collectivement pour mettre fin à la guerre à Gaza, instaurer une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens sur la base de la solution à deux États, et construire un avenir meilleur pour l’ensemble des peuples de la région.

Le document met également en garde : sans actions concrètes et sans garanties internationales solides, la solution à deux États risque de disparaître, aggravant le conflit et rendant la paix régionale hors de portée.

Cette conférence s’était tenue dans un climat particulièrement tendu, marqué par la guerre à Gaza et des attaques inédites contre la perspective d’un règlement à deux États. Deux mois et demi plus tard, la situation sur le terrain n’a cessé de se détériorer.

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Eugide Abalawi-Ndabelnze

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