

En ce lundi 1er septembre 2025, la rentrée des classes devrait être une fête nationale, le symbole d’une société qui investit dans son avenir. Mais en RDC, cette rentrée est une gifle infligée aux familles. Alors que la Constitution garantit une éducation gratuite et obligatoire, le gouvernement a choisi la voie du mépris : laisser les écoles racketter les parents, laisser les enfants des pauvres être chassés comme des intrus, et fermer les yeux sur l’exclusion d’une génération entière. Ce n’est pas une simple négligence, c’est une trahison nationale.
Et que fait l’État ? Rien. Pire encore, il se cache derrière un discours mensonger de gratuité scolaire alors que sur le terrain, tout est marchandisé. La jeunesse congolaise est abandonnée, sacrifiée, condamnée à subir la misère au lieu de rêver un avenir meilleur.
Il est temps que les Congolais cessent de courber l’échine. Les parents doivent refuser cette humiliation, les enseignants doivent dénoncer l’abandon dont ils sont victimes, et les élèves eux-mêmes doivent comprendre que leur avenir ne peut pas être bradé. L’éducation n’est pas un luxe réservé aux riches, c’est un droit sacré pour tous. La résignation ne fera qu’enfoncer davantage le pays dans l’ignorance et la pauvreté.
Cette rentrée 2025-2026 ne doit pas seulement être un constat amer : elle doit devenir un cri d’alarme, un point de départ pour une mobilisation nationale. Les familles ne doivent plus payer pour la corruption d’un système éducatif qui les écrase. L’heure est à la résistance citoyenne, à la revendication d’une éducation véritablement gratuite et de qualité. Car si la jeunesse est sacrifiée aujourd’hui, c’est l’avenir de toute la République qui sera enterré demain.
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