

Le retour des classes à Bukavu, en ce deuxième jour de mardi 2 septembre 2025, s’est accompagné d’une reprise massive des embouteillages, plongeant la ville dans une circulation difficile. Dès les premières heures de la matinée, les automobilistes et les usagers ont été confrontés à de longs bouchons, notamment sur l’axe allant du camp Panzi à l’endroit communéméent appelé « Maison Blanche » dans le quartier Panzi, avant de s’étirer jusqu’au carrefour de l’Essence Major Vangu, en commune d’Ibanda à Bukavu.
La même scène s’est reproduite au rond-point Munzihirwa, à Nyawera, où la circulation a été paralysée pendant plusieurs heures. Parents, élèves et travailleurs se sont retrouvés bloqués, certains contraints de continuer leur trajet à pied pour ne pas arriver en retard. Ces points de congestion ne sont que les plus visibles, car d’autres tronçons de la ville ont également souffert d’une pression automobile inhabituelle.
La rentrée scolaire, pourtant prévisible, aurait dû s’accompagner de mesures de fluidité : déploiement renforcé de la police de circulation, régulation des arrêts de bus et meilleure organisation des flux de véhicules privés et publics. Mais une fois encore, les habitants de Bukavu paient le prix d’un désordre routier chronique.
Au-delà de l’inconfort quotidien, ces bouchons ont un coût économique et social. Perte de temps, stress accru, dépenses supplémentaires en carburant : autant de facteurs qui pèsent sur les ménages déjà fragilisés. Face à cette situation, de nombreux citoyens appellent les autorités locales à mettre en place un véritable plan de mobilité urbaine, qui ne se limite pas à gérer l’urgence, mais qui prépare l’avenir d’une ville en pleine croissance.
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