La rencontre entre le président Donald Trump et le président Vladimir Poutine a bien eu lieu hier à Anchorage, en Alaska . Les discussions  entre  les deux leaders se sont tenues en 2 heures au lieu de 6 prévues.  Cela n’a pas accouché de l’accord de cessez-le feu tant clamé .   Mais on n’en  sait pas plus. Hormis, les quelques informations  glanées durant leur conférence de presse. 

Le président Trump a bien signalé qu’il allait  faire son rapport au président ukrainien. Ce qu’il a fait  par la suite au téléphone. Il  a briefé  le président ukrainien sur les sujets discutés.   Zelensky en a pris acte.  Suite à cela , il est invité ce lundi à Washington . C’est en ce moment -là que nous  connaîtrons un peu plus  les   détails  des discussions d’Alaska . Et peut-être aussi, la réponse de l’Ukraine à la proposition qui en est sortie .   

  Poutine a tenu pendant  leur point de presse commun avec Trump,  à mettre en  avant les relations historiques qui lient  leurs deux pays. C’était pendant la deuxième guerre mondiale où ils ont  coopéré pour combattre l’ennemi commun qui était Hitler.  Il  constate qu’aujourd’hui , un pas vers la paix a été accompli. Car il a pu parler en face à face avec son homologue américain.  Aussi met-il en garde ceux   qui,  dans les coulisses, vont « saboter » cette meilleure entente  qui  constitue  une voie de progrès. 

Quant au président américain,   il  estime qu’ils se sont mis d’accord pour de nombreux points, sauf  deux , mais ce n’est pas important.    Maintenant ,dit-il ,c’est au président Zelensky de conclure et il invite les européens   à  s impliquer. Car pour lui , ils sont vraiment   proches d’ un accord .Et il conclut son propos dans un vif espoir mi-figue mi raisin : en disant : «  L’ Ukraine doit accepter et peut être qu’ ils diront non… » 

A présent, on évoque une rencontre à trois ,avec Zelensky, ce à quoi Poutine n’est pas contre . Peut-être , à New York , mais il y a encore à balayer . 

  La brièveté des échanges et l’absence d’annonces concrètes sur un cessez-le-feu en Ukraine ont pu décevoir d’aucuns. Néanmoins , ce sommet a marqué un réchauffement palpable dans les relations entre les deux puissances. Par ailleurs , la prise en compte par Trump , de l’invitation de Poutine à visiter la Russie est une preuve d’une nouvelle ère   diplomatique majeure.   

En somme, la rencontre de l’Alaska n’a pas été l’acte final de la diplomatie pour résoudre le conflit en Ukraine. Il s’agit plutôt d’un pont , une étape nécessaire pour rétablir la confiance et  le dialogue  qui sont les  bases  d’une paix durable.   Le fait que les deux dirigeants aient pu se rencontrer en face à face, dans un cadre plus détendu ,  symbole fort de leur histoire commune ,  est en soi une réussite. 

Aussi même sans cessez-le feu escompté , ce sommet a jeté les bases d’une communication plus fluide. Ceci laisse entrevoir la possibilité d’un avenir moins hostile et plus pragmatique entre les États-Unis et la Russie. C’est un pont vers la paix. 

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Leobanem Bolenge-Ngbanzo

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