

Le mercredi 6 août 2025, lors d’un point de presse, Le Conseil des Jeunes de l’Espace Lega (CJEL), par l’intermédiaire de son secrétaire exécutif, Josué Assani Kisupi, a exprimé son soutien indéfectible au dialogue national inclusif, essentiel pour promouvoir la paix et la cohésion sociale en République Démocratique du Congo (RDC).
Dans le cadre du dialogue national sur la cohésion sociale, une initiative tant attendue pour apporter une réponse durable à la crise sécuritaire, politique et sociale qui touche notre pays depuis des décennies, le CJEL souhaite être un acteur clé en rassemblant toutes les couches de la société congolaise autour des valeurs de paix, d’unité et du vivre-ensemble.
En tant qu’organisation de la société civile, le CJEL s’illustre par son engagement envers plusieurs principes fondamentaux :
- La promotion de la paix et le règlement pacifique des conflits ;
- L’implication active des citoyens dans la construction d’une société juste et équitable ;
- La consolidation de la cohésion sociale et de la stabilité en RDC.
Tout en saluant les récentes avancées vers la résolution pacifique des établissements de conflits dans l’est du pays, notamment l’accord signé à Washington entre la RDC et le Rwanda et l’accord de principe conclu à Doha entre le gouvernement congolais et l’AFC-M23, le CJEL souligne que ces efforts doivent être renforcés. Ils représentent un espoir pour une population marquée par des décennies de violence.
Conscients de la détresse qui frappe les populations, du déplacement massif des communautés et des souffrances endurées, le CJEL appelle les parties prenantes aux pourparlers de Doha à dépasser leurs égos et à placer l’intérêt supérieur des Congolais au cœur des discussions. La nécessité d’un véritable accord de paix devient pressante pour mettre un terme à ce cycle infernal de violence aux conséquences catastrophiques.
Au-delà des accords de paix, le CJEL considère que le dialogue national inclusif est le dernier rempart contre les crises multiplantes qui affligent la RDC depuis son indépendance. Ces crises touchent à la fois la gouvernance, les conflits communautaires et les retards en matière de développement, malgré ses 65 années d’existence en tant que nation.
Le CJEL déplore le climat de tension qui perdure, illustré, en particulier, par les poursuites judiciaires contre les acteurs politiques, notamment l’opposition. Toutefois, il persiste à croire que ce dialogue représente une opportunité historique de surmonter les divisions, de panser les blessures passées et de construire une République véritablement réconciliée.
Ainsi, le CJEL lance un appel à toutes les parties prenantes pour :
- Participer avec un esprit de responsabilité ;
- Placer l’intérêt supérieur de la Nation avant les considérations partisanes ou individuelles ;
- Écouter les voix des laissés-pour-compte, des jeunes, des femmes et des communautés de base, souvent négligées mais directement touchées par les conflits.
Dans cet esprit, le CJEL appelle la communauté de l’Espace Lega à se mobiliser, à s’organiser, et à élaborer un cahier des charges à présenter lors des assises nationales, afin de faire valoir les droits trop souvent ignorés. Il invite particulièrement les acteurs clés – scientifiques, leaders d’opinion, chefs coutumiers et religieux, ainsi que les jeunes et les femmes – à se rassembler autour de cette initiative.
En résumé, le CJEL réaffirme sa disponibilité à :
- Contribuer activement avec des propositions constructives ;
- Mobiliser ses membres en faveur de la paix et de la cohésion sociale ;
- Veiller, en tant que sentinelles citoyennes, à la mise en œuvre des engagements pris lors du dialogue.
« Ensemble, avec une vision fondée sur l’unité et la solidarité, nous avons le pouvoir de relever les défis de notre époque et d’offrir aux générations futures une Nation plus forte, plus juste et véritablement réconciliée », a conclu Josué Assani Kisupi.
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