Sport-Tennis: Victoria Mboko affronte Elena Rybakina pour le Top 50 mondial ce jeudi

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L’événement c’est ce qui s’est déroulé samedi dernier à Montréal où Victoria Mboko à peine 18 ans , a battu l’américaine Coco Gauff que certains ont comparé aux soeurs Williams . Et comme les comparaisons ne s’arrêtent pas et que déjà Victoria est également comparée à Venus qui avait fait un démarrage fulgurant, c’est avec fair-play que Coco a dit: » Je ne pense pas qu’il soit juste de faire cela à Mboko », « Non, c’est une joueuse complètement différente, une personne complètement différente. Je n’ai jamais été du genre à me comparer aux autres, que ce soit lorsque les gens me comparent à Serena ou à Venus, et je ne pense pas qu’il soit juste de lui faire subir cela aussi. Oui, mais je vois quelqu’un qui va avoir un avenir très prometteur, c’est certain », a répondu l’Américaine de 21 ans lorsqu’on lui a demandé si elle se reconnaissait dans la Canadienne.

Victoria Mboko, 18 ans, née le 26 août 2006 , à Charlotte en Caroline du Nord, est une joueuse de tennis canadienne. Ell a été élevée au Canada et fille de parents congolais ayant quitté le pays sous le régime de Mobutu. Quatrième de sa fratrie à attraper une raquette de tennis, dès l’âge de trois ans, elle a progressé ayant pour modèle Serena Williams.

A cause de cette même fougue qui rappelle le jeu de Serena Williams qui enflamme les courts , c’est peut-être pourquoi on croit qu’elle est la championne que le monde attendait. Mais s’il y a du chemin à faire , elle le fait déjà fort bien avec un parcours élogieux! Même si certains en parlent peu car ils pensent que ça va passer, mais Victoria Mboko est bien sur la place ! Elle grimpe les marches sans défaillir. Car dans le tennis, c’est l’endurance et la durabilité qui comptent le plus.

Il faut donc face à la pression psychologique de la compétition avec les sponsors et le public en plus , il faut vraiment de l’hygiène mentale avec soi-même, une santé de fer avec des bras d’acier. Ce à quoi semble déjà s’appliquer Victoria Mboko. Car elle avait un peu dévoilé sa stratégie après sa victoire à Rolland Garros une victoire 6-1, 7-6(4) contre la Néo-Zélandaise Lulu Sun un dimanche après-midi . Et même stratégie, même moral, le mercredi d’après, elle éliminait l’Allemande Eva Lys, en pleine ascension, 6-4, 6-4, pour se qualifier pour le troisième tour de Roland-Garros! , son premier tournoi majeur.«

Cela a l’air d’un rêve mais avec Victoria Mboko, elle confirme comme une psy : « Faites comme si vous jouiez ailleurs, que vous n’étiez pas dans un tournoi du Grand Chelem. C’est un autre tournoi sur terre battue. De cette façon, je ne me mets pas autant de pression et je ne me focalise pas autant sur les points. Je me détends et je tente un peu plus mes coups », a-t-elle déclaré.

Son frère Kevin, 27 ans, entraîneur de tennis dans la banlieue de Toronto qui la connaît bien sait qu’elle a toujours ce mental de battante et son seul unique objectiff :« Je dois gagner !… » Faillira t-elle ou elle poursuivra sa montée fulgurante ! Notez qu’elle n’a que 18 ans et donc en pleine période d’adolescence si on peut dire…

Mais jamais 1 sans 2 -dit-on , ce lundi 4 août 2025 , comme elle l’a déclaré « je ne suis pas allée faire la fête! », Victoria Mboko a fait preuve de son talent . Elle s’est qualifiée pour les demi-finales du tournoi WTA 1000 de Montréal avec une victoire en deux manches face à l’Espagnole Jessica Bouzas Maneiro (6-4, 6-2) . La jeune Canadienne de 18 ans, tombeuse de Coco Gauff, affrontera donc la Kazakhe Elena Rybakina . Et si elle réussit ce pari , elle fera son entrée ce jeudi 7août dans le Top 50 mondial .

Et voilà une compatriote par ses parents , qui fait de beaux jours à l’étranger grâce à un environnement favorable qui permet aux talents de s’épanouir.

On a beau dire qu’elle est d’origine congolaise mais dans son art ,elle est plus canadienne . En effet, c’est ce pays qui lui a donné cette opportunité de se construire . Aux amateurs de chimères , s’abstenir ! Car si elle se trouvait en RDC comme bien d’autres talents perdus , elle serait jetée aux oubliettes! Aussi Mboko c’est le renouveau du tennis canadien concurremment à leurs voisins américains . Et cela n’est pas anodin ni fortuit ! Au fait qui parle encore du tennis congolais dont on n’a plus d’écho depuis fort bien longtemps où le seul terrain populaire de la Funa a été vendu ! C’est là qu’à cette époque on avait connu Massaya comme tennis man.

Du reste vu le coût du matériel , même pour les kinois qui aiment les sports en général , le tennis a toujours été considéré comme une curiosité inaccessible à tous . Donc un sport des riches tant que l’Etat et les sponsors ne s’impliqueront pas pour encadrer les jeunes talents! En attendant , la jeunesse a du mal à s’épanouir sur le territoire national faute d’infrastructures .On a décrié autrefois l’exode rural pour nos campagnes désertées. Et si on n’y prend garde , ce sera encore pire : un tsunami de talents déferlant pour d’autres cieux plus prometteurs !