Rentrée scolaire 2025-2026 : Les enseignants de Kalehe menacent d’aller en grève

À quelques semaines de la rentrée scolaire 2025-2026, les enseignants du territoire de Kalehe, au Sud-Kivu, se trouvent dans une situation préoccupante en raison d’arriérés de salaire non réglés par le gouvernement congolais. Lors d’une réunion extraordinaire d’évaluation, les professionnels de l’éducation ont exprimé leur mécontentement face à l’absence de paiement des salaires de mai, juin et juillet 2025. Cette situation crée une angoisse palpable parmi les enseignants, qui voient leurs moyens de subsistance menacés. Leur inquiétude illustre non seulement un problème financier personnel, mais aussi une crise profonde qui pourrait compromettre l’éducation de milliers d’élèves dans la région.

Les retards de salaire se traduisent par des conséquences dramatiques pour les familles, rendant difficile l’accès aux besoins essentiels tels que la nourriture, le logement et la santé. Valorisant leur rôle fondamental dans l’éducation des jeunes générations, les enseignants craignent que cette instabilité financière n’entraîne une baisse de la motivation et de la qualité de l’enseignement. De nombreux élèves, dans un contexte déjà délicat, pourraient se retrouver sans accompagnement éducatif adéquat ou même abandonner l’école, exacerbant ainsi le cycle de la pauvreté et de l’ignorance dans la région. Il est donc impératif que les autorités prennent les mesures appropriées pour résoudre cette situation de manière urgente.

Face à cette crise, les enseignants de Kalehe appellent les décideurs à intervenir rapidement pour éviter une paralysie des activités scolaires. La voix d’un participant anonyme à la réunion résonne comme un appel à l’action : « Notre avenir est en jeu, et celui de nos enfants l’est aussi. » En ces temps difficiles, l’engagement des autorités à régler les arriérés de salaire sera déterminant pour préserver l’intégrité du système éducatif et garantir un avenir prometteur à la jeunesse du Sud-Kivu. Une réponse adéquate et rapide pourrait non seulement restaurer la confiance des enseignants, mais également renforcer les bases d’une éducation durable et de qualité dans cette région.