Bukavu traverse une période exceptionnelle de sécheresse où aucune goutte de pluie ne vient rafraîchir l’atmosphère. Depuis plusieurs semaines, le ciel reste désespérément vide, privé de ses nuages bienfaiteurs. La saison sèche s’est installée avec une intensité rare, transformant la ville en un véritable four sous un soleil accablant.

Un nuage de poussière enveloppe Bukavu, réduisant la visibilité et rendant l’air difficile à respirer. Les rues autrefois animées paraissent étouffées sous cette couche fine et persistante, qui s’infiltre partout. Les habitants, habitués à un climat plus clément, se retrouvent confrontés à une réalité dure et implacable, où chaque respiration rappelle la sécheresse ambiante.

Face à cette situation, la population de Bukavu exprime son inquiétude et s’adapte tant bien que mal. Les agriculteurs redoutent pour leurs récoltes tandis que les habitants redoublent de prudence, cherchant à économiser l’eau et à se protéger du soleil brûlant. Cette saison sèche impose un rythme nouveau, plus lent, marqué par la vigilance et la solidarité.

Bukavu attend désormais avec espoir le retour des pluies qui viendront apaiser la terre assoiffée et nettoyer l’air chargé de poussière. En attendant, la ville et ses habitants font preuve d’une résilience remarquable, témoignant de leur attachement profond à leur terre malgré les caprices du climat.

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Eugide Abalawi-Ndabelnze

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