

Depuis une semaine, la ville de Bukavu est plongée dans une spirale d’incertitude avec l’envolée des prix du carburant. Les habitants ont été témoin d’une véritable montée des coûts dans les stations-service où, après un tour d’horizon, il a été constaté que bon nombre d’entre elles étaient fermées, faute de produits pétroliers. Cette situation a engendré des files d’attente dans celles qui sont encore opérationnelles, exposant les automobilistes à des prix exorbitants.
Pour ceux qui ont encore accès au carburant, le litre se négocie à 3700 Francs congolais dans les stations-service, mais la réalité est tout autre chez les revendeurs, où la spéculation prend le dessus. Certains d’entre eux affichent des tarifs qui frôlent les 4000, voire 4800 FC, tout en promettant une hausse imminente des prix. Cette inflation des coûts est justifiée par les revendeurs par une pénurie persistante de carburant dans la ville, exacerbant ainsi la frustration des consommateurs.
Les conséquences de cette flambée des prix ne se limitent pas aux seuls automobilistes : les tarifs des transports en commun subissent également l’impact de cette crise. Les chauffeurs adaptent les prix de leurs courses selon leur humeur ou l’heure de la journée, provoquant un climat de confusion pour les usagers. La population, déjà éprouvée par une crise financière, exprime des inquiétudes quant à la pérennité de leurs moyens de transport au quotidien.
Dans ce contexte délicat, certains responsables des stations-service assurent qu’une solution est en vue, annonçant l’arrivée de nouveaux stocks de produits pétroliers dès la semaine prochaine. Les revendeurs, tout en espérant une stabilisation des prix, lancent un appel aux autorités pour qu’elles interviennent et trouvent des solutions durables à cette problématique. Une réponse rapide sera cruciale pour apaiser les inquiétudes d’une population qui ne peut plus se permettre d’absorption des coûts toujours plus élevés.
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