

En l’espace d’une seule semaine, Bukavu a été le théâtre d’une dizaine d’incendies, parfois meurtriers, souvent dévastateurs. Des maisons consumées, des familles à la rue, des cris dans la nuit… Et toujours, les mêmes scènes de désespoir.
Pendant ce temps, les autorités locales enquêtent. La question que tout le monde murmure mais que personne n’ose poser à voix haute mérite d’être portée sur la place publique : qui allume les feux à Bukavu ?
Ce n’est plus une coïncidence, encore moins un hasard. Dix incendies en sept jours relèvent davantage d’un schéma inquiétant que d’un simple concours de circonstances. Insécurité électrique ? Actes criminels ? Négligences volontaires ?
Peu importe l’angle sous lequel on regarde ce phénomène, il révèle avant tout une chose : une impuissance totale de l’État à protéger ses citoyens. L’absence de prévention, de pompiers équipés, d’éclairage public ou de systèmes d’alerte participent de cette tragédie quotidienne.
Dans une ville où la moindre étincelle peut faire basculer des dizaines de vies dans la misère, l’indifférence devient complice.
Il est temps que les responsables soient nommés, que les causes soient élucidées, que les coupables soient punis. À défaut, les flammes continueront de dévorer non seulement les maisons, mais aussi le peu d’espoir qu’il reste à ceux qui vivent à Bukavu.
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