
À Kamanyola, dans le territoire de Walungu au Sud-Kivu, la vie devient chaque jour un peu plus difficile pour les réfugiés et les retournés, déjà fragilisés par l’instabilité persistante. La dernière épreuve en date : la flambée des prix des services de communication, qui pèse lourdement sur les épaules de ces populations en quête de répit. Dans une région où le lien avec les proches et l’accès à l’information sont vitaux, cette hausse soudaine sonne comme une entrave de plus à leur résilience.
Depuis quelques jours, les prix des recharges téléphoniques et forfaits internet ont grimpé sans préavis. Une simple recharge de 10 unités coûte désormais 500 FC au lieu de 400, et les forfaits de données mobiles deviennent inaccessibles pour de nombreuses familles. Un forfait de 2 Go, auparavant fixé à 4 000 FC, s’achète désormais à 5 000 FC. Pour les déplacés et les réfugiés qui dépendent des appels pour maintenir un lien avec leurs proches ou suivre les informations vitales, cette augmentation crée un isolement encore plus grand.
Les voix de protestation s’élèvent dans la cité. Des mères de famille, des jeunes en quête de nouvelles opportunités, des leaders communautaires tirent la sonnette d’alarme : couper l’accès à la communication, c’est restreindre l’espoir. En pleine crise humanitaire, où chaque ressource compte, la connectivité ne devrait pas être un luxe, mais un droit fondamental pour ne pas rompre le fil fragile de la solidarité humaine.
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