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La guerre qui secoue Kamanyola, dans le territoire de Walungu au Sud-Kivu, n’a pas seulement déplacé des familles : elle a aussi brisé l’élan économique des petits commerçants transfrontaliers. Jadis actifs entre la RDC et le Rwanda, plusieurs d’entre eux se retrouvent aujourd’hui dans l’incapacité de relancer leurs activités, faute de capitaux. Certains ont tout perdu lors des pillages, d’autres ont été contraints de puiser dans leurs maigres économies pour subvenir aux besoins de leurs familles au cœur d’une crise humanitaire grandissante.

Ceux qui ont pu reprendre leur commerce le font dans des conditions extrêmement précaires. Ils peinent à réunir les frais nécessaires pour obtenir le laissez-passer de la Communauté Économique des Pays des Grands Lacs (CEPGL), document indispensable pour franchir la frontière. Jugé trop coûteux, ce papier freine l’accès au marché extérieur et alimente l’augmentation des prix sur les étals locaux. En l’absence de moyens de transport, certains commerçants n’ont d’autre choix que de parcourir de longues distances à pied, exposés à l’insécurité et à la fatigue.

Face à cet étouffement économique, les petits commerçants de Kamanyola lancent un cri d’alarme. Ils sollicitent le soutien urgent des ONG et partenaires au développement à travers l’octroi de microcrédits ou d’aides ciblées. Ces appuis permettraient non seulement de relancer leurs activités commerciales, mais aussi de restaurer une dynamique économique locale aujourd’hui paralysée par la guerre et l’abandon.


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