
Ils sont nombreux, ces jeunes finalistes venus des territoires du Sud-Kivu, à avoir trouvé refuge à Bukavu pour échapper aux affrontements armés. Malgré les traumatismes et les conditions de vie précaires, ces élèves déplacés ont tenu à se présenter à l’Examen d’État, espérant ainsi sauver leur année scolaire et leur avenir. Certains ont été intégrés dans des écoles de fortune, d’autres ont bénéficié de la solidarité de familles d’accueil ou de communautés religieuses.
Dans plusieurs centres de passation, des enseignants témoignent de la détermination de ces jeunes : « Ils ont parfois étudié sans manuels, sans bancs ni électricité, mais ils n’ont jamais cessé de venir aux cours », confie un directeur d’une école de la place. Les autorités éducatives ont également facilité leur inscription tardive, conscientes de la situation exceptionnelle à laquelle ces élèves sont confrontés.
Pour ces jeunes déplacés, l’Exetat est bien plus qu’un simple examen ; c’est un symbole de résilience et un acte de foi en l’avenir. « Même si je ne sais pas où je serai demain, je veux au moins obtenir mon diplôme », murmure Rachel, une candidate venue de Kabare. L’histoire de ces finalistes déplacés rappelle à la nation l’urgence d’une paix durable et d’un appui renforcé à l’éducation en contexte de crise.
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