Examen d’État 2025 à Bukavu : Parents, élèves et encadreurs réagissent

À Bukavu, comme partout ailleurs en RDC, l’ambiance est chargée d’émotions à la veille du lancement officiel des épreuves de l’Examen d’État 2024-2025 prévu ce lundi 28 juillet 2025. Dans les écoles, à la maison et même dans les lieux publics, les conversations tournent autour de cette étape cruciale dans le parcours scolaire des finalistes. Interrogés par L’Essentiel RDC ce dimanche 27 juillet, plusieurs élèves rencontrés ont affirmé avoir suivi une préparation rigoureuse, entre séances intensives à l’école, travaux dirigés, et révisions en groupe.

« Je suis stressée, mais aussi prête. Nos professeurs nous ont bien encadrés et nous avons eu des révisions même les week-ends. J’ai foi en ce que j’ai appris », confie Grâce. D’autres, comme Patrick, admettent avoir dû redoubler d’efforts ces dernières semaines : « On a eu des séances de coaching moral et de méthodologie. Ça m’a aidé à me recentrer, même si l’inquiétude reste présente. » Les sentiments oscillent donc entre sérénité et appréhension, surtout face à l’ampleur de l’enjeu.

Du côté des parents, la veille de l’examen est vécue avec une certaine tension. « Depuis trois jours, ma fille dort peu. Elle révise tard dans la nuit. Je prie seulement que tout se passe bien », témoigne Madame Kavira, mère d’une élève. Pour ces familles, l’Examen d’État représente non seulement une étape académique, mais aussi un espoir d’ascension sociale, surtout dans un contexte national marqué par les incertitudes.

Les encadreurs, quant à eux, se disent confiants du travail accompli. « Nous avons respecté le programme, revu les matières essentielles, et mis en place des simulations d’examen. Nos élèves sont prêts », déclare Bahati, enseignant dans une école privée de la place. Il plaide néanmoins pour un climat sécurisé et stable durant les épreuves afin d’éviter toute perturbation.

Alors que les candidats s’apprêtent à franchir cette étape décisive, l’atmosphère générale est teintée d’espoir et de fierté. Chacun, à son niveau, croise les doigts pour que ces jeunes réussissent, malgré les multiples défis du système éducatif congolais. L’Examen d’État reste, pour beaucoup, une passerelle vers un avenir meilleur.